Baisses enregistrées en Chaudière-Appalaches

AGRICULTURE. Selon les transactions compilées en 2014 par la Financière agricole du Québec, les valeurs des terres en culture et agricoles ont augmenté dans toutes les régions du Québec, sauf en Chaudière-Appalaches.

Au niveau des terres en culture, la diminution est de 7 % pour le secteur nord et de 4 % pour le secteur sud si l’on compare les années 2013 et 2014. L’année dernière, les valeurs unitaires moyennes des terres étaient respectivement de 7058 $ et 5599 $ par hectare.

Par rapport aux terres agricoles, ces diminutions sont de 4 % dans le nord (6154 $/hectare) et de 13 % au sein de la portion sud (6509 $/hectare).

Dans tous les cas, ces variations s’expliquent par une diminution du nombre de transactions enregistrées.

La partie nord de Chaudière-Appalaches regroupe les MRC de l’Islet, Montmagny, Bellechasse et Lotbinière. La partie sud touche les MRC de la Nouvelle-Beauce, Robert-Cliche, Beauce-Sartigan, Etchemins et Appalaches.

Les terres en culture sont les superficies cultivables, sans bâtiment. Elles ne comprennent pas les pâturages, vergers, érablières et boisés.

Les terres agricoles regroupent, en plus des terres en culture, toutes les autres superficies agricoles. Pour les transactions de terres comportant des bâtiments, seule la valeur attribuable aux superficies est retenue, celle des bâtiments étant retranchée de la valeur totale de la transaction.

Portrait provincial

Pour l’ensemble du Québec, la valeur des terres en culture a augmenté de 27 %, alors que celle des terres agricoles est en hausse de 23,5 %.

La valeur unitaire moyenne des terres en culture est passée de 12 332 $ à 15 657 $ par hectare. Les terres agricoles ont été transigées en moyenne à 12 113 $ par hectare en 2014, une augmentation de 2304 $.

La Financière agricole rappelle que plusieurs facteurs influencent les conditions d’offre et de demande. Le prix à l’hectare peut résulter des caractéristiques liées à la terre elle-même, comme la qualité des sols, la morphologie du terrain et la localisation. D’autres éléments peuvent être considérés, dont l’usage et la disponibilité sur un territoire donné.