Bilan enviable pour la Caisse du Cœur de Bellechasse

SOCIÉTÉ. L’assemblée générale annuelle de la Caisse Desjardins du Cœur de Bellechasse a permis de réunir 300 personnes mardi dernier à la salle multifonctionnelle de Saint-Anselme.

L’institution affiche des excédents budgétaires de 3.8 M$ au cours de sa dernière année d’exploitation ainsi qu’une croissance de l’actif de 30 M$ pour atteindre 767 M$ au 30 décembre dernier. L’exercice permet à la Caisse de verser des ristournes totalisant 813 000 $ de même qu’un montant de 125 000 $ qui sera affecté au Fonds d’aide au développement du milieu. La Caisse a redistribué près de 160 000 $ à des organismes et partenaires de son milieu en 2015.

Le président du conseil d’administration de la Caisse, Mario Cloutier, et le directeur général, Marc Bouchard, sont revenus brièvement sur les fermetures des centres de service à Honfleur et Saint-Lazare écartant cette avenue pour les autres sites au cours de la prochaine année et même davantage. «Il n’y a rien sur la table pour le moment. Nos trois centres de service sont passablement occupés et la majorité des activités commerciales se fait sur l’axe de la route 277 alors il y a un impact positif», relate M. Cloutier.

M. Bouchard ajoute que l’institution se doit de poursuivre sa transformation, au même titre que les autres entités. «On regarde évoluer les choses. Plusieurs solutions sont mises en place pour répondre aux demandes de nos membres. Au cours de la dernière année, le dépôt mobile des chèques a fait son apparition. Ce type de produit est très en demande par les générations plus jeunes».

L’arrivée d’un nouveau président au Mouvement Desjardins est bien reçue par Mario Cloutier, Guy Cormier ayant succédé à Monique F. Leroux au cours des dernières semaines. Il n’anticipe toutefois pas de changement majeur au cours des prochains mois. «M. Cormier est issu des caisses Desjardins. Il a débuté comme caissier il y a 23 ans alors il a une affinité avec les membres. On peut s’attendre à une implication accrue de Desjardins sur le terrain. Il y a une évolution qui va tout de même continuer avec les nouvelles réalités et les nouvelles habitudes de consommation de la clientèle. La demande pour les services en ligne continue de croître alors il faut répondre à ces nouvelles exigences.»

Quant à la possibilité de voir d’autres fusions chez les caisses du territoire, M. Cloutier ne ferme pas la porte. «C’est une autre étape. On ne peut pas écarter ce qui pourrait se passer à l’avenir. Nous travaillons déjà beaucoup en collaboration avec les autres caisses du territoire. Il y a beaucoup de points où on uniformise et où on se regroupe déjà comme notre implication dans le milieu».