Blaney veut moins d’immigrants pour faciliter leur intégration

La réduction du nombre d’immigrants et de réfugiés accueillis chaque année au pays est l’une des quatre mesures en la matière que prônerait Steven Blaney s’il devenait chef du Parti conservateur et, éventuellement premier ministre du Canada.

Candidat à la chefferie du Parti conservateur, le député de Bellechasse-Les Etchemins-Lévis a présenté, plus tôt cette semaine, sa politique en matière d’immigration dans laquelle il dit également vouloir travailler, de concert avec les provinces, territoires et municipalités, afin de

fixer les seuils d’immigration en fonction des besoins et de la capacité d’intégration de chacun.

Intitulée Stratégie pour une immigration responsable, efficace et sécuritaire, cette nouvelle politique prévoit également la mise sur pied d’un groupe de travail visant à dépolitiser le processus d’établissement des cibles d’immigration qui seront établis à partir d’études sur le marché du travail.

À cet égard, il ajoute que ce groupe de travail tracera un bilan des niveaux historiques précédents, proposera une méthode factuelle et transparente pour établir les niveaux d’immigration, en plus d’évaluer l’impact social et économique de l’immigration au pays.

M. Blaney souhaite également répartir l’accueil des nouveaux Canadiens en fonction des besoins de main-d’œuvre dans les différentes régions du pays pour assurer une intégration réussie.

De plus, des mesures supplémentaires seraient mises en place pour l’intégration des nouveaux Canadiens sur le plan social et économique, notamment par la reconnaissance des compétences, des aptitudes linguistiques et la compréhension des principes de l’identité canadienne. «Les statistiques démontrent qu’un Canadien sur cinq est né à l’étranger, ce qui en fait la plus forte proportion parmi les pays du G7 et le plus haut taux depuis la Seconde Guerre mondiale», souligne-t-il.

M. Blaney accuse le gouvernement Trudeau de tenter des expériences en immigration qu’il qualifie de hasardeuses à des fins idéologiques et partisanes et à cet effet, il est essentiel, selon lui, que les politiques et les seuils d’immigration s’appuient sur des critères scientifiques, factuels et transparents.