Chemin de Saint-Rémi : lentement, mais sûrement

Le 21 mai 2016, le Chemin de Saint-Rémi accueillait ses premiers marcheurs qui, deux à trois semaines plus tard, faisaient leur arrivée dans Bellechasse.

Un peu plus d’un an plus tard, ce Chemin de Compostelle québécois est toujours en fonction, mais avec quelques changements.

Grand responsable du Chemin de Saint-Rémi, Stéphane Pinel se dit très heureux de la réponse des adeptes jusqu’ici. L’an dernier, 247 marcheurs ont arpenté des sections de cette infrastructure, en l’ensemble de celui-ci pour une douzaine d’entre eux. Depuis le début de l’actuelle saison, on en comptait 13 participants en mai et 25 en juin. Pour le mois de juillet, une trentaine de personnes ont déjà confirmé leur inscription. «Depuis le mois de mai, nous avons lancé un blitz de communication via Facebook, en plus d’établir des contacts personnels avec ceux qui l’ont fait l’an dernier ou qui avaient effectué des demandes d’information. Si on a autant de marcheurs que l’an dernier, je serai très satisfait», indique M. Pinel qui ajoute que si la température a peut-être été un frein pour certains, d’autres ne se sont pas arrêtés à cela. «Les gens profitent de conditions idéales, car c’est plus agréable de marcher quand la température est fraîche.»

Des changements

Quelques changements ont été apportés le long du tracé qui prend dorénavant fin à Saint-André-de-Kamouraska. «Avec 450 km à parcourir, on trouve que c’est suffisant pour le moment», indique M. Pinel.

Dans Bellechasse, le tracé est le même. Cinq hébergeurs accrédités peuvent recevoir les marcheurs, soit le Vieux Presbytère de Saint-Léon, le Domaine faunique de Saint-Nazaire, la Congrégation Notre-Dame-du-Perpétuel-Secours (Lac-Vert) à Saint-Damien, Couette & Café chez Jocelyne à Buckland, ainsi que Chez Martine, au cœur du village de Saint-Philémon.

«Nous avons d’autres personnes qui ont manifesté leur volonté de devenir hébergeurs, mais on demeure avec ceux que nous avons pour le moment, car leur offre répond à la demande actuelle», précise M. Pinel qui rappelle que le Chemin de Saint-Rémi est un jeune chemin et qu’il faut lui laisser le temps de prendre la place qui lui revient, avant de penser à une éventuelle expansion.

Comme le font plusieurs avec le Chemin de Compostelle, les marcheurs arpentent le Chemin de Saint-Rémi par section, en fonction du temps dont ils disposent. «Ce n’est pas tout le monde qui a de quatre à six semaines à consacrer pour le faire au complet. Nous offrons quatre forfaits et divisé le chemin en 28 étapes, ce qui permet aux marcheurs d’y aller à leur rythme, à raison de 15 à 20 km par jour», poursuit le promoteur.

«Les gens aiment la variété du tracé, la beauté des paysages et l’accueil des gens. Ils apprécient ce qu’on leur offre, qui est différent de ce qu’ils ont vécu ça sur d’autres chemins.»

Les quatre forfaits offerts, d’une semaine chacun, mènent les marcheurs de Saint-Adrien-d’Irlande à Inverness, d’Inverness à Saint-Léon, de Saint-Léon à Sainte-Apolline-de-Patton, puis de Sainte-Apolline à Saint-André-de-Kamouraska.

Découvrir les milieux

Comme 90 % des marcheurs ne connaissent pas d’avance les villages où ils passent, Stéphane Pinel est d’avis que le Chemin de Saint-Rémi devient une belle vitrine pour les municipalités se trouvant le long du parcours. Il invite d’ailleurs celles-ci à mettre à jour leur site internet, afin de se faire connaître et présenter aux visiteurs ce qu’elles ont à offrir et ce qui se passe de beau dans leur coin de pays.