De Lac-Etchemin à la Californie : pas de limite pour Julie Lemieux
Originaire de Lac-Etchemin, Julie Lemieux vit pleinement sa passion pour les voyages, l’international et l’aventure, et ce, depuis plus de 25 ans.
Établie dans la Silicon Valley depuis janvier 2008, l’Etcheminoise travaille à son compte, depuis 2013, en tant que représentante dans les domaines des télécommunications et de la technologie. Elle est associée à la firme TerraComm, basée dans l’Est des États-Unis, qui représente différents fournisseurs auprès de clients majeurs comme Juniper Networks, Cisco, Infinera, Google, Facebook, Microsoft et autres.
Maintenant âgée de 44 ans, Julie Lemieux dit avoir développé ce goût pour les voyages et l’international dès la fin de son cours secondaire et son entrée au collégial. Après avoir fréquenté la Polyvalente des Appalaches et l’école Jésus-Marie de Beauceville, elle a obtenu un DEC en commerce international du Cégep François-Xavier Garneau de Québec ainsi qu’un baccalauréat en administration des Affaires de TELUQ et un MBA de l’UQAM, campus de Lévis.
«Quand j’étais jeune, j’ai vécu diverses expériences qui m’ont donné le goût de l’aventure. J’ai ensuite amorcé mes études collégiales en sciences pures, dans le but de devenir ingénieure, mais je n’aimais pas ça. J’ai changé pour les sciences de l’administration et en cours de route, j’ai entendu dire que le Cégep Garneau avait lancé un programme en commerce international. J’ai complété ma technique en administration et fait partie de la première cohorte qui a gradué dans ce nouveau programme», mentionne-t-elle.
Julie a amorcé sa carrière comme technicienne en commerce international chez Exfo de Québec, en 1994. Le domaine des ventes l’intéressant, elle joint ensuite les Industries de la Rive-Sud (South Shore Industries), entreprise œuvrant dans le domaine du meuble pour qui, pendant six ans, elle a développé les marchés de l’Amérique latine et du Moyen-Orient.
Elle quitte ensuite son poste pour TeraXion, entreprise de Québec spécialisée dans les composantes optiques. «L’entreprise voulait ouvrir un bureau en Europe et je devais m’y installer. Mais c’était en 2001 et avec la bulle des télécoms, j’ai plutôt fait des allers-retours de Québec pour développer le marché européen. Je voyageais constamment et c’était super intéressant, j’ai adoré cette expérience.»
Après presque neuf ans dans ses valises, elle décide de s’établir à Québec. En 2004, elle entre chez Julien, fabricant d’équipements de cuisine, la plupart des clients dont elle était responsable se trouvant à Montréal. Cet emploi sera son dernier au Québec puisqu’en 2007, son conjoint André Vo Van, qui est ingénieur mécanique, reçoit une offre d’une entreprise basée dans la Silicon Valley.
Le grand déménagement
Le couple prend la route du nord de la Californie en janvier 2008 et y vit depuis ce temps. Julie continuera à travailler pour Julien pendant un an avant de revenir au domaine des télécommunications et de la technologie. De 2009 à 2013, elle reprend du service avec TeraXion en plus de travailler pour Palo Alto Networks, entreprise qui construit du matériel de télécommunications et se spécialise dans les solutions de sécurité pour les réseaux et les ordinateurs.
Ensuite, elle fait le grand saut et se lance en affaires. «L’idée me trottait dans la tête depuis un certain temps. L’occasion s’est présentée de participer à l’expansion de TeraComm sur la côte ouest et j’ai sauté sur cette chance. Quatre ans plus tard, je dois dire que cette décision était la bonne pour moi», poursuit celle qui représente une dizaine de manufacturiers canadiens, américains et européens spécialisés dans la fabrication de composantes optiques et d’équipements de tests et mesures pour le marché des télécommunications.
Priorité à la famille
Julie et son époux André ont deux enfants, Sofia qui a 8 ans et Rafael, 6 ans. «Malgré nos horaires chargés, ceux-ci occupent une place prépondérante dans notre vie. Notre objectif, c’est de leur offrir le maximum de possibilités et de leur faire découvrir le monde», mentionne-t-elle.
Après avoir vécu en banlieue pendant sept ans, la petite famille a déménagé à San José l’été dernier.
«Nous sommes très bien intégrés dans notre milieu de vie. Nous avons de très bons amis qui, pour la plupart, ont des enfants du même âge que les nôtres. Nous faisons souvent des activités en famille avec eux.»
En raison de la distance qui la sépare de sa région d’origine, Julie souligne que la petite famille vient faire son tour une fois aux deux ans, en moyenne, afin de visiter ses parents et amis. Son père Rénald vit à Saint-Léon depuis quelques années alors que ses deux frères, Bruno et François, demeurent à Lac-Etchemin et Sainte-Marie-de-Beauce respectivement. Sa mère, Marthe Bouchard, qui vivait à Lévis depuis le début des années 2000, est malheureusement décédée l’an dernier.