Des programmes fédéraux pour contrer la pénurie de main-d’œuvre

SAINTE-JUSTINE. Conscient des problématiques de recrutement de main-d’œuvre spécialisée que vivent les entreprises manufacturières, le nouveau ministre fédéral de l’Emploi et du Développement social Pierre Poilièvre souligne que différents programmes fédéraux facilitent à la fois le recrutement et la formation de main-d’œuvre.

De passage à l’usine Rotobec de Sainte-Justine le jeudi 19 mars, en compagnie du député-ministre Steven Blaney, M. Poilièvre a souligné que son gouvernement avait un nouveau programme de subvention, en collaboration avec le provincial, qui facilite la formation en entreprise. Ce programme, financé à parts égales par Ottawa, Québec et l’employeur, est géré par le gouvernement du Québec qui recevra les demandes en provenance des entreprises.

«C’est un programme dont le contenu semble répondre à nos besoins, mais il faut prendre le temps de bien l’étudier car il est nouveau», signale le PDG de Rotobec, Robert Bouchard.

M. Poilièvre a également mentionné que le programme fédéral pour les apprentis, qui permet à l’étudiant de recevoir jusqu’à 4 000 $ alors qu’il est toujours aux études, est un autre programme qui peut s’avérer intéressant pour le futur travailleur.

Comme de plus en plus d’entreprises comme Rotobec doivent se tourner vers l’immigration pour combler leurs besoins en main-d’œuvre spécialisée, le ministre Poilièvre a également indiqué que son gouvernement souhaitait jouer un rôle de facilitateur en accélérant le processus d’embauche de travailleurs étrangers dont les qualifications sont en lien avec les métiers en pénurie. «Ce sont des gens qui pourront devenir rapidement des citoyens canadiens à part entière et contribuer au développement de notre économie», de préciser le ministre.

Ce dernier ajoute que le gouvernement fédéral soutient les entreprises par le biais de réduction d’impôts, ce qui leur laisse plus d’argent pour embaucher du nouveau personnel et acheter des équipements plus performants, en plus de conclure de nouvelles ententes de libre-échange permettant aux entreprises canadienne d’avoir accès à de nouveaux marchés d’exportation.