Des travaux d’inventaire forestier en Chaudière-Appalaches

FAUNE. Le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs effectue des travaux d’inventaire forestier dans les forêts privées et publiques de la région de la Chaudière-Appalaches depuis le 12 juin dernier. La démarche se poursuivra jusqu’au 18 novembre.

Au cours de cette période, des consultants en génie forestier, mandatés par le ministère, mesureront 319 placettes-échantillons permanentes en forêt privée dans la région. Les propriétaires concernés ont d’ailleurs une correspondance du ministère afin de les informer de la nature des travaux à réaliser. Pour ce faire, les spécialistes auront en main une copie de cette lettre afin de s’identifier auprès des propriétaires, le cas échéant.

Une placette-échantillon est une unité d’échantillonnage circulaire qui couvre une superficie de 400 mètres carrés. À l’intérieur de chaque placette-échantillon, les forestiers recueillent divers renseignements concernant notamment les essences, la qualité et l’état de santé des arbres. Ils effectuent également un relevé de la végétation du sous-bois, notent les caractéristiques du sol et déterminent l’âge et la hauteur d’arbres qui y croissent. Les données traitées et analysées offriront un portrait représentatif des forêts situées sur ces territoires.

On précise toutefois qu’aucun arbre ne sera blessé ni coupé au cours de ces travaux. Toutefois, en forêt privée, des rubans marqueurs orange ainsi que des numéros peints en vert sur le tronc des arbres seront visibles et une note d’information sera attachée à un arbre à l’aide d’un ruban marqueur.

Les spécialistes sont également tenus de communiquer avec les responsables des zecs, des pourvoiries et des réserves fauniques afin d’harmoniser l’horaire des déplacements du personnel avec celui des activités de ces organismes lors de la période de chasse au gros gibier. Enfin, il leur est interdit d’être en forêt pendant la première fin de semaine de chasse à la carabine de l’orignal ou du cerf de Virginie sur les territoires libres.

Depuis le début des années 1970, les forêts du Québec font périodiquement l’objet d’inventaires forestiers systématiques. Ces travaux permettent d’estimer la superficie des peuplements forestiers et les volumes de bois sur pied qu’ils renferment ainsi que d’en suivre l’évolution.