Future cour d’école de Lac-Etchemin: double campagne de financement en cours

ÉDUCATION. Le projet visant à doter l’école Notre-Dame de Lac-Etchemin d’une nouvelle cour d’école à compter de 2024 suit son cours.

Le comité chargé du dossier tient actuellement une double campagne de financement en vue d’amasser la part du milieu requise pour la réalisation de la première phase.

Avant la période des Fêtes, une campagne de vente de cartes de Noël avait permis de récolter 2 500 $. Depuis peu, une vente de chocolat Yo-Ma, en collaboration avec l’Éco-Parc des Etchemins, bât son plein et devrait permettre d’amasser entre 6 000 et 8 000 $, selon l’enseignant Jean-Philippe Lehouillier, membre du comité de réfection de la cour de l’école Notre-Dame.

En parallèle, le comité a lancé, au cours des derniers jours, une nouvelle campagne de financement s’adressant particulièrement aux entreprises de Lac-Etchemin, mais également des paroisses environnantes.

Ainsi, chaque propriétaire d’entreprise a reçu une lettre écrite par un ou une élève de la 2e à la 6e année dans laquelle l’auteur parle de la cour d’école qui y sera aménagée et leur demandant un soutien financier. Chaque envoi est accompagné d’un dessin réalisé par un enfant de la maternelle ou de la première année, dans lequel l’enfant présente lui aussi sa vision de la future cour d’école.

« Chaque lettre a été postée ou remise en mains propres. Celle-ci est accompagnée d’une note explicative sur le projet de la cour d’école et d’un programme de commandites », précise M. Lehouillier en ajoutant que les entreprises avaient jusqu’au 31 mars pour confirmer leur don, idéalement.

« Cette date est flexible et on acceptera des dons en n’importe quel temps, car une fois la première phase réalisée, une seconde sera mise en place », poursuit l’enseignant qui ajoute que le comité peut accepter des dons en tout temps et que des reçus pour fins d’impôt pourront être remis par l’école à ceux qui en font la demande.

« On ne refusera pas de dons entrant après la date limite du 31 mars, car même si on ne dépose officiellement le projet qu’en septembre prochain, il faut mettre en place notre cadre financier ce printemps. »

Projet d’envergure

Jean-Philippe Lehouillier explique que le projet de cour d’école, qui se fera en deux phases, en sera d’envergure. Le comité a d’ailleurs le soutien de l’Unité régionale Loisirs et Sports (URLS) de Chaudière-Appalaches et d’une de ses techniciennes, Marie-Claude Lemieux, qui les accompagne et a préparé différents croquis de ce que la future cour d’école.

« Il faut récolter au moins 10 % comme part du milieu et le ministère de l’Éducation peut donner jusqu’à 100 000 $ pour chaque phase. L’argent est disponible et c’est pour cela que l’on se permet de préparer un projet d’envergure, avec le soutien du CSSBE qui devrait mettre 20 000 $ par phase. Cela nous mènerait dons vers un projet avoisinant les 250 000 $, mais ça pourrait être plus, selon les ajustements que l’on pourrait apporter », poursuit l’enseignant qui ajoute qu’à cet égard, les campagnes de financement sont primordiales.

« C’est pour les élèves de notre école, d’abord, mais aussi pour l’ensemble de la communauté, car on souhaite que cette cour d’école soit accessible à tous en tout temps en dehors des heures de classe. On va mettre plus d’éclairage, surtout lors de la phase 2 », indique-t-il en précisant certains des éléments qu’on y trouvera comme une petite zone de DEK Hockey, un petit terrain de soccer synthétique entouré d’une piste d’athlétisme, un parcours Ninja et autres.

« On a sondé la population, les élèves, les parents et le personnel et en mettant tout cela ensemble, on va pouvoir mettre en valeur les éléments qui sont ressortis le plus. Tous les plateaux sportifs seront adaptés à une clientèle de niveau primaire, mais on va aussi réaménager la butte en élargissant et adoucissant les pentes pour la glissade, en plus d’aménager des sentiers pour le vélo, la marche, le jogging et même la trottinette, à travers les zones. On ajoutera une zone de sable et une ou deux maisonnettes pour les enfants », poursuit l’enseignant en ajoutant qu’on y retrouvera plus de verdure et d’éclairage, notamment.