Ginette Bernard, passionnée des villages de Noël

ARMAGH. Résidente d’Armagh, Ginette Bernard est une passionnée de la fête de Noël. Chaque année, sa maison subit une transformation extrême pour l’occasion. De fait, Mme Bernard se passionne surtout pour les villages de Noël, une grande majorité des maisons qu’elle possède étant fabriquées de ses mains.

« Tout a débuté au début des années 1990. J’avais vu quelques maisons à vendre au Magasin général d’Albert Fradet à Saint-Raphaël et on m’a dit qu’elles avaient été fabriquées par une dame de la localité. Comme j’ai toujours aimé les villages de Noël, je l’ai appelée pour avoir quelques trucs, car je souhaitais, moi aussi, fabriquer les miennes », mentionne Mme Bernard qui a commencé par fabriquer un premier kit de 15 maisons conventionnelles pour elle avant d’en réaliser d’autres pour ses parents et beaux-parents, puis des proches et amis.

« J’ai conçu tous mes patrons et je les ai peaufinés avec le temps », poursuit-elle en précisant que les matériaux utilisés pour les construire étaient faciles à trouver. « Tout ce dont j’ai besoin c’est d’une base de Masonite, du carton de bricolage, des fenêtres de couleurs et du plâtre de construction pour les détails », précise la passionnée qui ajoute qu’avec le temps, sa collection de maisons s’est élargie, elle qui en possède une centaine en tout.

« Ce sont, à 80 pour cent, des maisons qui existent déjà, plusieurs étant situées à Armagh. Ce sont aussi les maisons de mes enfants, de nos proches et d’amis qui sont également situées à Buckland, Saint-Damien, Saint-Raphaël, Lévis ou ailleurs », signale-t-elle en ajoutant qu’elle les prend en photos avant de les reproduire.

Après avoir installé son village de Noël pendant de nombreuses années dans le sous-sol de sa résidence où elle recevait plein d’amis, des groupes scolaires et autres, c’est dans son solarium que Mme Bernard, aidée de son époux Gaston Langlois, installe celui-ci.

Pour la version 2022, on y retrouve 80 de ses 100 maisons, mais aussi des répliques améliorées de bâtiments commerciaux et autres ayant marqué l’histoire d’Armagh comme le moulin à scie -Beaudoin, la gare de trains et autres. On y retrouve aussi une réplique de la Basilique Sainte-Anne de Beaupré.

« La seule chose que je n’ai pas fabriquée dans mon village de Noël, ce sont les petits personnages en plâtre, les petites décorations devant les maisons et les arbres. Les bancs de parc, les clôtures, les petites barrières et les puits artésiens qu’on y voit sont faits à la main aussi », indique-t-elle en ajoutant que le père de son époux en a fait aussi pour elle, dans le passé.

Deux mois de travail

Chaque fois que Mme Bernard monte son village de Noël, elle doit prévoir deux bonnes semaines de travail. Elle peut compter sur le soutien de son époux qui l’assiste dans certaines tâches. « Cette année, j’ai terminé de l’installer lors de la troisième semaine de novembre. Je ne l’avais pas installé l’an passé en raison d’une blessure à un genou. Le jour où je ne le ferai plus, je souhaite que quelqu’un puisse prendre la relève », mentionne-t-elle également en ajoutant que son village de Noël n’est pas la seule chose à découvrir dans sa maison.

En effet, dans une autre pièce, on retrouve une collection de lutins. La décoration change également d’une année à l’autre à cet endroit, puisque ça peut être des bergers avec la crèche, des animaux en rotin ou des soldats de bois. Il en va de même pour son sapin qui est décoré sous une thématique différente d’une année à l’autre.