La motoneige hors-piste sera mieux encadrée à Saint-Luc

MOTONEIGE. La municipalité de Saint-Luc et le Parc régional Massif du Sud s’attaquent à la problématique de la motoneige hors-pistes, qui cause divers irritants dans ce secteur.

En collaboration avec divers partenaires dont les deux MRC et la Fédération des clubs de motoneige du Québec, un encadrement plus serré de cette activité est en préparation.

Quelques gestes concrets ont déjà été posés, dont l’aménagement d’un stationnement incitatif d’une quarantaine de places sur la route du Dix. Une signalisation interdisant le stationnement le long des différentes artères du secteur a également été installée et guidera les motoneigistes vers certaines portions de terres publiques où les adeptes du hors-piste pourront s’adonner à la pratique de leur activité, en empruntant des sections de sentiers fédérés.

Un dépliant informatif portant sur les règles de sécurité et les interdits de circulation sera remis aux usagers. Les secteurs proscrits pour la pratique du hors-piste seront les lots privés, le secteur nord du parc régional Massif du Sud qui est réservé à la pratique du ski de fond et de la raquette, ainsi que le réseau d’éoliennes qui impose un périmètre de dégagement de 300 mètres afin d’éviter les accidents qui pourraient être causés par des chutes de neige ou de glace.

Le maire François Michon rappelle que la problématique en lien avec la circulation des motoneiges hors-pistes avait été soulevée l’an dernier par de nombreux propriétaires privés et les autorités du parc régional. Des plaintes ont par la suite été déposées auprès de la Sûreté du Québec.

Il précise que des entreprises spécialisées dans la vente de forfaits dédiés au hors-piste, ainsi que des adeptes de cette activité, sont actuellement consultés afin de mieux cibler, d’ici 2020, les terrains où ils pourront circuler. À l’aide de points GPS, ces secteurs situés sur des terres publiques seront circonscrits et cartographiés. Les MRC ainsi que la CADMS, qui gère le Parc régional Massif du Sud, sont aussi partie prenante de ces discussions.

«On va aussi essayer de recueillir des renseignements auprès des adeptes du hors-pistes afin de savoir jusqu’où ils sont prêts à s’investir dans une démarche récréotouristique pour la motoneige hors-piste», indique le maire qui ajoute que la municipalité et ses partenaires ont décidé de transformer cette problématique en «opportunité récréotouristique», dans le futur.