L’adoption de saines habitudes de vie pour prévenir le cancer
Chaque année, quelque 2 000 personnes apprennent qu’elles sont atteintes d’un cancer en Chaudière-Appalaches et 900 perdent leur combat contre ce terrible fléau qui constituent la première cause de mortalité dans la région.
Aux dires du directeur de santé publique de Chaudière-Appalaches, le docteur Philippe Lessard, au moins 1 000 cancers et 500 décès pourraient être évités chaque année en évitant l’usage du tabac, en mangeant mieux, en faisant plus d’exercice et en éliminant de nos vie certaines substances cancérigènes.
Fort de ces constatations, M. Lessard met l’accent sur l’importance de promouvoir les saines habitudes de vie pour prévenir le cancer dans son 2e rapport sur le cancer, présenté en conférence de presse le 28 octobre dernier à Sainte-Marie et disponible au www.agencesss12.gouv.qc.ca/rapportDSPcancer.
Dans ce rapport d’une quarantaine de pages, réalisé grâce à la contribution d’une cinquantaine de professionnels de la santé et à la suite d’une démarche auprès de treize instances régionales ou partenaires sur une période de plus d’un an, M. Lessard met entre autres l’accent sur l’importance de multiplier les interventions préventives dans le continuum de soins et de services en cancer.
Pour ce faire, M. Lessard et sa collègue, la docteure Marie-Josée Drolet, responsable de la prévention des cancers à la Direction de la santé publique et de l’évaluation de l’Agence de la santé et des services sociaux (ASSS) de Chaudière-Appalaches, sont d’avis que le renforcement des saines habitudes de vie passe par la création d’un environnement favorable à la santé, l’augmentation de la prévention par les professionnels de la santé et la concertation avec les partenaires externes (municipalités, organismes communautaires, services de garde, etc.)
Même son de cloche du côté de la présidente-directrice générale par intérim de l’ASSS de Chaudière-Appalaches, Dyane Benoît, qui a rappelé que «la responsabilité de la prévention des cancers n’appartient par seulement aux services de santé et de services sociaux. Elle est partagée par tous les citoyens, y compris les citoyens corporatifs».
À cet effet, la présidente du Comité régional de lutte contre le cancer, Huguette Giroux, a mentionné qu’un comité sera créé pour s’assurer que le rapport de M. Lessard ne s’empoussière par sur une tablette, c’est-à-dire que des actions concrètes soient poser pour prévenir le cancer dans la région.