Le Camping Bellechasse de Saint-Philémon sera relocalisé

La nouvelle ne surprendra personne, le camping de Saint-Philémon devra être relocalisé. La nouvelle nous avait été confirmée la semaine dernière par le propriétaire du site, René Therrien, et vient également de l’être par la voie d’un communiqué émis par la municipalité de Saint-Philémon. Il était évident qu’après les dégâts causés par le passage de l’ouragan Irène que le site actuel ne répondait plus aux attentes et qu’il aurait été téméraire de poursuivre à cet endroit.

Si monsieur Therrien n’est personnellement plus intéressé à opérer le camping à l’endroit actuel ou ailleurs, la municipalité de Saint-Philémon dit travailler actuellement avec trois investisseurs potentiels, parmi lesquels on retrouverait le fils de monsieur Therrien, Daniel, qui a dirigé le camping dans le passé.   Le Parc régional du Massif du Sud est l’endroit ciblé par la municipalité pour l’installation de celui-ci tant par son offre touristique distinctif que par ses infrastructures d’accueil existantes.

Trois terrains, propriété de la Corporation de développement du Parc régional Massif du Sud où ils situés sur le territoire, ont été ciblés par le conseil municipal pour l’élaboration de ce dossier. Un terrain adjacent au Ranch Massif du Sud était dans la mire de la municipalité il y a quelques semaines.  Une étude de faisabilité est envisagée à court terme.

Retour au débosselage

Propriétaire du camping depuis 13 ans, René Therrien, se voit contraint de retourner à ses anciennes amours, le débosselage.  Ayant vu le camping détruit lors passage d’Irène en août dernier et n’ayant aucune assurance de pouvoir être dédommagé pour les pertes encourues, monsieur Therrien n’a d’autres choix que de relancer les opérations de son garage qu’il avait fermé en mai dernier.  Âgé de 72 ans et ayant tout perdu lors des événements, il en vient à la conclusion qu’il doit gagner sa vie tout simplement en raison de toute cette incertitude.  Il écarte toutefois l’idée d’opérer le camping sur le site actuel, trop susceptible d’être la cible d’événements du genre. 

Monsieur Therrien avoue être déçu de la situation actuelle.  «C’est dommage parce qu’on approchait les 85 saisonniers au camping.  On avait même une vingtaine de personnes en attente pour une place».  René Therrien avait passé son premier été à la maintenance du camping.  Celle-ci était la responsabilité de son fils Daniel auparavant.