Le collectif «Faut qu’on se parle» dans Bellechasse

SOCIÉTÉ. La tournée du collectif «Faut qu’on se parle» a regroupé une quinzaine de personnes le mardi 8 novembre dernier à Saint-Anselme dans Bellechasse. Les gens présents ont été invités à échanger sur une dizaine d’enjeux liés à un projet de société pour le Québec.

L’ex-présidente de Solidarité rurale et membre du collectif, Claire Bolduc, dit être venue lancer des éléments de réflexion pour discussion. «On veut que les gens pensent et mettent en marche leur propre citoyenneté. On souhaite surtout les amener non pas à identifier le problème ou critiquer une situation, mais aussi identifier ou proposer des solutions, une manière de faire différemment. Il faut que les citoyens redécouvrent qu’ils ont du pouvoir et que le pouvoir citoyen, c’est la démocratie».

L’initiative politique «Faut qu’on se parle» a été lancée en septembre dernier par Mme Bolduc conjointement avec Gabriel Nadeau-Dubois, Jean-Martin Aussant, Maïtée Labrecque-Saganash et Alain Vadeboncoeur.  Les intervenants sont issus en grande majorité d’une certaine idéologie admet Mme Bolduc. «C’est effectivement la gauche et la sociale démocratie qui s’exprime beaucoup, mais nous n’avons pas fermé la porte à personne. Nous avons besoin de dirigeants d’entreprises ou de capitalistes prospères et qui ont envie que ça fonctionne au Québec. Nous n’avons pas mis de clôture, toutes les opinions sont bonnes et les bienvenues pour alimenter la discussion».

Elle tient à rappeler que les services actuellement offerts par l’état sont issus d’une mobilisation citoyenne forte et affirmée. «Les élites qui sont élues depuis longtemps ne donnent rien si tu ne le réclames pas très fort. C’est la raison pour laquelle il faut se parler et arrêter de laisser faire».

L’ex-présidente de Solidarité rurale se désole aussi de voir tout ce que les communautés rurales ont perdu au fil des années. «La ruralité et les régions sont toujours mon cœur et ma tête et je me suis impliquée un peu pour ça. Nous avons le droit de protester et obtenir des moyens qui nous ressemblent».