Le volume d’affaires à son plus haut

FINANCES. Un actif de 485,8 M$ en hausse de 5,2 % et une ristourne individuelle de 430 316 $, jumelée au versement d’une somme de 200 000 $ au Fonds d’aide au développement du milieu, sont les principales données relatives à la dernière année financière de la Caisse Desjardins des Seigneuries de Bellechasse. Les résultats ont été présentés à plus de 200 membres de l’institution financière mardi soir dernier à Saint-Gervais.

La Caisse voit toutefois ses excédents d’exploitation être à la baisse cette année passant de 2,6 M$ à 2,2 M$, même si son volume d’affaires est en progression. Le directeur général, Guy Desrosiers, explique cette situation par une année exceptionnelle en 2013 au niveau des pertes sur prêts. «La caisse a récupéré 428 000 $ en mauvaises créances au cours de l’année 2013 alors qu’en 2014, les pertes sur prêts s’élevaient à 459 000 $.»

Le volume d’affaires de la Caisse est à son plus élevé depuis le regroupement en 2007 avoisinant les 50 M$ fait valoir M. Desrosiers, ajoutant que les taux d’intérêt étant très bas, une gestion rigoureuse est de mise. «Nos marges bénéficiaires sont plus faibles alors il faut gérer en bon père de famille. Par exemple, au niveau des frais d’exploitation, nous terminons l’année avec 500 000 $ de moins que l’an dernier, ce qui nous force à être vigilants.»

Dans un souci de saine gestion, la Caisse des Seigneuries a dû fermer ses comptoirs service à Saint-Nérée et La Durantaye au cours de la dernière année étant donné que ceux-ci n’étaient presque plus utilisés. «Ça arrache le cœur de prendre des décisions comme celle-là», précise le président du conseil d’administration Robert Carrière. «Lorsque Desjardins est pratiquement la seule bannière qui reste dans une municipalité, on se doit de procéder avec diligence. Heureusement, des guichets automatiques sont disponibles pour ces populations. La Caisse précise toutefois avoir ajouté des heures d’ouverture à Beaumont et Saint-Gervais, là aussi pour mieux adapter son offre de service à la population.

Le président Robert Carrière ajoute toutefois qu’aucune autre fermeture de comptoirs service n’est sur la table actuellement malgré ces tendances. «Nous sommes toujours à l’affût de ce que l’on peut faire pour améliorer notre rentabilité, mais pour l’instant il n’y a pas d’autres mouvements du genre sous le radar.»

Par ailleurs, la Caisse des Seigneuries vit les mêmes tendances que ses voisines au chapitre des habitudes de ses membres précise M. Carrière. «L’utilisation des téléphones intelligents et des tablettes, ça monte en flèches. Les guichets automatiques sont en baisse et l’utilisation des services aux comptoirs sont aussi en chute libre, cela représente environ 4 % des opérations.»