Les récoltes vont bon train en Chaudière-Appalaches
AGRICULTURE. La financière agricole du Québec dresse un portrait général positif des récoltes en Chaudière-Appalaches, à la mi-saison de celles-ci.
«C’est encore un début de saison assez exceptionnel. C’est rare les années où il n’y a pas de prolongation de la date limite des semis pour la production», lance d’emblée Claude Hasty, directeur territorial pour la Financière agricole du Québec.
Ce dernier note que les abeilles, les petits fruits et les pommiers ont bien survécu à l’hiver, ce qui annonce des rendements dans la moyenne. D’ailleurs la production de miel semble mieux qu’à pareille date l’an dernier, alors qu’il avait plu abondamment en juin, forçant les abeilles à rester dans leur ruche. Pour le reste, la levée et la croissance des plantes sont bonnes et homogènes.
M. Hasty relate qu’en dépit de la pluie abondante des derniers jours, la région présente un déficit hydrique. Cela pourrait avoir des conséquences néfastes à long terme. L’eau apportée par les orages ruisselle beaucoup, ce qui irrigue mal les terres. «S’il n’y a que de petites averses pour les deux prochaines semaines, on va avoir un problème», avertit-il.
Perte dans les fourrages
La pluie suivie de période de gel, durant l’hiver dernier, ont provoqué quelques pertes chez les plantes fourragères, analyse Claude Hasty. «Le gel fait parfois décoller le plan de sa racine», explique-t-il. Le foin est principalement utilisé pour les ruminants, nombreux dans la région.
La plupart des cas de plaintes qu’il a reçues proviennent principalement de la Beauce et de Bellechasse, même si le phénomène est répandu partout. La première coupe de foin a été complétée au début du mois de juillet. Certains ont déjà entamé la seconde coupe.