L’OTJ de Saint-Malachie se dissout

MUNICIPAL. Les membres du conseil d’administration de l’OTJ à Saint-Malachie ont tous remis leur démission à la suite de l’assemblée générale annuelle du 26 janvier dernier.

Le président de l’organisme, Stéphane Giguère, mentionne que la tâche devenait un peu lourde pour les bénévoles. «Il y a déjà eu jusqu’à neuf personnes sur le conseil d’administration. Nous n’étions maintenant plus que quatre alors que nous étions six en début d’année.»

L’organisme chargé de superviser les activités de loisirs n’existant plus, la municipalité sera possiblement à la recherche bientôt d’une personne pouvant occuper cette fonction. «Il y avait plusieurs projets dans l’air qui devront être revus. Ça nous a surpris un peu. Des parents avaient amené quelques critiques surtout à propos des camps de jour en période estivale», précise le maire Donald Therrien.

Les membres du conseil municipal ont eu une rencontre récemment pour traiter de ce sujet. Ceux-ci pourraient être tenus en collaboration avec les municipalités de Buckland, Saint-Léon et Saint-Nazaire. En plus du camp de jour, l’OTJ de Saint-Malachie veillait à l’organisation d’activités telles que le tennis, la patinoire, le ski de fond, le terrain de balle, la raquette, la fête des neiges et le soccer.

Des retards pour un nouveau centre communautaire

Par ailleurs, la MRC de Bellechasse a accepté que la municipalité puisse soumettre de nouveaux projets dans le cadre du pacte rural 2014-2015 et du Fonds de développement du territoire 2015-2016 puisque le projet de planification d’un nouveau centre communautaire n’a pas évolué comme prévu.

Le maire Donald Therrien indique depuis un certain temps la volonté de sa municipalité d’investir dans le secteur de la Crapaudière. «On veut développer notre montagne. Nous avons créé une organisation à but non lucratif pour un éventuel parc de plein air.» Ainsi, la rénovation d’un garage-remise existant qui serait dédié à de futures activités de plein air, la construction d’une remise pour le rangement des effets du marché public en été et le remplacement de la glissoire et du pont de câbles du module de jeux du parc-école ont été soumis pour étude.

Quant au projet de centre communautaire, le maire Therrien indique qu’il est sur la glace pour le moment, car quelques hypothèses sont sur la table. «Nous souhaitions le bâtir près de l’école, après avoir démoli le bâtiment actuel sauf que les estimations initiales indiquent un coût minimal de 2 M$ alors c’est sur la glace pour le moment.»