L’UPA de la Chaudière-Appalaches à la recherche des espèces en péril
AGRICULTURE. La Fédération de l’UPA de la Chaudière-Appalaches obtient un financement de 158 630 $ d’Environnement et Changement climatique Canada (ECCC) pour la mise en place d’un projet dans le cadre du programme de Partenariat relatif aux espèces en péril présentes sur les terres agricoles (PEPTA).
D’une durée de trois ans, le projet de la Fédération de l’UPA de la Chaudière-Appalaches vise à accroître la qualité et la quantité d’habitats disponibles pour une dizaine d’espèces en péril ciblées fréquentant des habitats associés au milieu agricole.
L’entente permettra à la Fédération régionale de promouvoir l’implantation de projets favorisant la biodiversité sur les terres agricoles de la région et, par le fait même, favoriser la conservation de certaines espèces en péril et de leur habitat.
De plus, cette contribution permettra de bonifier les critères d’admissibilité au programme ALUS Chaudière-Appalaches qui, rappelons-le, vise la mise en œuvre d’aménagements et de bonnes pratiques de gestion écosystémiques, en collaboration avec les productrices et les producteurs.
« Il faut justement définir qu’elles sont les espèces en péril sur notre territoire. À l’heure actuelle, on ne le sait pas encore. Les sommes reçues vont justement nous aider à identifier ces espèces », précise Amélie Carrier, conseillère en communication à la Fédération régionale.
« Les terres agricoles aident au maintien de la biodiversité et inversement, la biodiversité sert à bien le milieu agricole. Cette entente ainsi que cet investissement permettront à nos agricultrices et agriculteurs d’accroître la qualité et la quantité d’habitats sur des parcelles de terre marginale, parfois même inexploitables », ajoute James Allen, président de la Fédération de l’UPA de la Chaudière-Appalaches.
Dans le cadre de ce projet, plusieurs activités seront mises en place afin de faire connaître les bonnes pratiques pour la protection de différentes espèces en péril et leur habitat naturel. Parmi celles-ci, notons l’organisation d’ateliers de formation et de sensibilisation avec des productrices et producteurs agricoles sur les espèces en péril visées sur leur territoire, la création et protection des habitats des espèces en péril en modifiant les pratiques agricoles et en réalisant des aménagements favorables aux espèces en péril identifiées, ainsi que l’évaluation des pratiques durables sur des fermes afin de créer un habitat pour les espèces en péril.
Ces activités seront développées en concert avec les organismes de bassins versants et autres partenaires stratégiques du milieu agricole.
Sans les identifier formellement, l’organisation précise que certaines ont déjà été ciblées, soit :
· Hirondelle de rivage (Riparia riparia);
· Goglu des prés (Dolichonyx oryzivorus);
· Sturnelle des prés;
· Tortue des bois (Glyptemys insculpta);
· Engoulevent d’Amérique (Chordeiles minor)
· Engoulevent bois-pourri (Antrostomus vociferus)
· Monarque (Danaus plexippus);
· Bourdon à tache rousse (Bombus affinis);
· Bourdon terricole (Bombus terricola);
· Psithyre bohémien (Bombus bohemicus)