Nouveau contrat de travail chez Olymel
Les 500 employés de l’usine Olymel de Saint-Henri, membres du syndicat des Travailleurs et Travailleuses unis de l’alimentation et du commerce, section locale 501 (TUAC 501), ont ratifié le mardi 6 septembre les termes d’une nouvelle convention collective qui viendra à échéance en 2022.
Réunis en assemblée générale le 27 août dernier, les employés avaient alors voté à 87 % en faveur de ce nouveau contrat de travail de six ans qualifié de très avantageux par la partie syndicale.
Celle-ci garantit, pour les manœuvres, des augmentations de salaire de 0,40 $ l’heure travaillée en 2016 et de 0,30 $ pour les années subséquentes. Les mécaniciens recevront quant à eux une hausse salariale de 0,70 $ en 2016, de 0,60 $ en 2017 et de 0,30 $ les années suivantes. À cela s’ajoute une prime de signature de 75 $ pour chaque année de service complète.
Le comité de négociation souligne qu’il a également obtenu l’amélioration des délais d’admissibilité pour l’obtention de la cinquième et de la sixième semaine de vacances en plus d’ajouter la possibilité d’une septième semaine pour les salariés ayant cumulé 35 années de service.
De plus, le nouveau contrat de travail prévoit l’ouverture des ratios de vacances durant la période des fêtes ainsi que l’amélioration des congés de deuils. Finalement, le nombre de salariés en semaine réduite passera de neuf à vingt.
Selon Roxane Larouche, représentante nationale et responsable des communications chez les TUAC, il restait encore une année à l’ancienne convention collective. Elle a souligné que les négociations entre les deux parties, qui s’inscrivaient dans le processus de réorganisation et d’investissement en cours chez Olymel, se sont déroulées rapidement et dans un climat des plus harmonieux.