Nouveau directeur général à l’Éco-Parc des Etchemins

TOURISME. Près de trois mois après avoir appris le départ d’André Noiseux, qui avait été embauché pour succéder à Marie-Hélène Ménard, l’Éco-Parc des Etchemins s’est déniché un nouveau directeur général. Ancien directeur des opérations au Parc Massif du Sud, François Charest a pris les rênes du parc aquatique etcheminois au cours des derniers jours.

Président du conseil d’administration de l’Éco-Parc, Jean-Philippe Lehouillier a souligné que son organisation avait décidé de passer la saison estivale avec le personnel en place, M. Noiseux ayant offert son concours à la direction de l’Éco-Parc à raison de deux jours par semaine. M. Charest était l’une des personnes qui avaient déposé sa candidature lors de l’ouverture du poste annoncée au printemps.

« On a regardé comment il était possible de combler les fonctions à l’interne et on a agi comme cela cet été. Notre responsable de la maintenance, Vincent Bolduc, avait un intérêt pour le poste, mais il a finalement décidé pour diverses raisons de partir et on a relancé quelques candidats, dont François que nous avons embauché. Le timing était bon pour les deux parties, c’était le type de candidat que nous recherchions », s’est réjoui M. Lehouillier.

M. Charest en a profité pour prendre connaissance des dossiers et régler les derniers détails en vue de la fermeture de l’Éco-Parc prévue le dimanche 4 septembre, celui-ci étant également inaccessible le samedi 3 septembre raison de la présentation du Triathlon des Etchemins.

« En plus de mon emploi au parc régional, j’ai des connaissances en tourisme et j’ai déjà été directeur général dans d’autres entreprises à Québec. Comme je suis aussi un amateur de plein air et d’activités nautiques, ça entrait directement dans mes champs d’intérêt », précise le nouveau directeur général.

Consolider et solidifier

M. Charest entend demeurer en poste sur un horizon de 5 à 8 ans. « Je veux terminer ma carrière active dans Les Etchemins et laisser ma marque tout en préparant une relève solide pour le futur », souligne l’homme de 61 ans qui s’est donné pour mission, dans un premier temps, de solidifier l’équipe en place pour les années à venir.

« On veut avoir quelques piliers qui seront de retour d’une année à l’autre et ça va possiblement passer par l’embauche d’adultes ou de retraités qui sont en forme et qui vont appuyer les jeunes », a-t-il mentionné.

Parmi les autres priorités de l’Éco-Parc, on retrouve la consolidation des acquis au niveau du parc aquatique, surtout avec les différents investissements consentis au cours des dernières années. MM. Charest et Lehouillier mentionnent qu’une attention particulière sera donnée du côté de la place où différents investissements sont à prévoir.

« Il faudra remplacer des tables à pique-nique et renouveler la flotte d’embarcations, soit les canots, kayaks et pédalos, en plus d’ajouter des planches à pagaie et peut-être d’autres éléments à confirmer. Il y a une grande demande pour les planches à pagaie et on vise à devenir un centre de location à l’avant-garde », indiquent les deux hommes qui rappellent que le secteur de l’Éco-Parc se prête à merveille pour ce type d’activités.

« Il faut aussi remplacer le quai de ciment et à cet égard, on regarde différentes options de concert avec la municipalité », d’ajouter M. M. Charest.

Manque de sauveteurs

Si, hormis le 25 juin où l’Éco-Parc a dû fermer ses portes une journée en raison d’un manque de sauveteurs à cause de la présentation des bals de finissants dans la région, Jean-Philippe Lehouillier souligne que la saison estivale s’est bien déroulée. Une situation difficile, causée notamment par la reprise des cours au Cégep, a forcé la fermeture temporaire du site à la mi-août. « Il a fallu travailler fort et on s’est mis au téléphone pour trouver de nouvelles personnes qui sont venues combler les plages horaires manquantes », explique M. Lehouillier qui, à l’image de certains intervenants dont le directeur régional de Tourisme Chaudière-Appalaches Richard Moreau, préconise une reprise plus tardive des cours au Cégep.

« Toutes les entreprises touristiques sont touchées par cela, c’est un débat qui fait rage depuis quelques années et qui est de plus en plus pertinent. Les entreprises ferment ou sont au ralenti lors des deux dernières semaines d’août et avec la relance du tourisme qui est préconisée par nos politiciens, c’est quelque chose qui pourrait aider », signale François Charest en appui à son président.