Nouveaux locataires à l’usine SBI de Lac-Etchemin

Fermée depuis plus de deux ans, l’usine SBI de Lac-Etchemin est en mode relance. 

Celle-ci abrite maintenant les activités d’une nouvelle entreprise, Maisons-Concept du Sommet, qui a été fondée l’automne dernier par un groupe d’hommes d’affaires composé de Robin Harvey, Steve Lalancette et Martin Fortier, ancien résident de Saint-Cyprien établi à Sept-Îles. Les trois actionnaires ont repris les activités des Entreprises du Sommet qui ont cessé leurs activités l’an dernier. À ce moment, l’entreprise avait pignon sur rue dans l’ancienne Scierie Joseph-Audet de Sainte-Rose-de-Watford.

Comme pour Les Entreprises du Sommet, la nouvelle entité se spécialise dans la fabrication de maisons en usine, avec poutres apparentes à l’extérieur comme à l’intérieur. Les trois actionnaires ont racheté les équipements des Entreprises du Sommet et le déménagement des effectifs a eu lieu en novembre.

Pour les appuyer dans leurs opérations, MM. Fortier, Harvey et Lalancette ont retenu les services du fondateur des Entreprises du Sommet, Normand Duclos, à titre de dessinateur et concepteur de maisons, ainsi ceux que de Rodier Gilbert de Sainte-Aurélie, qui travaillait avec M. Duclos, à titre de contremaître.

MM. Fortier, Lalancette et Harvey ont signé un bail de cinq ans avec option d’achat pour l’édifice qui pourrait leur permettre de réaliser de 80 à 100 maisons par année, sans avoir à être agrandi. M. Harvey souligne que la nouvelle entreprise souhaite vendre ses maisons partout au Québec. À terme on espère embaucher de 15 à 20 personnes, sinon davantage.

Une première maison-modèle, fabriquée à l’usine de Lac-Etchemin, a été installée sur les terrains d’un développement de villégiature de Shannon, le Domaine Sherwood, appartenant à Robin Harvey. Une seconde est érigée sur les terrains de l’usine lacetcheminoise et les personnes intéressées pourront la découvrir lors de journées portes ouvertes les 15 et 16, 22 et 23 avril.

Des automobiles aux maisons

Martin Fortier a quitté Saint-Cyprien à l’âge de 16 ans pour étudier à Québec. Après avoir vécu en Ontario, où il a travaillé dans le secteur de l’automobile, il a œuvré dans le domaine des tabagies avant de s’établir à Sept-Îles où il a été vendeur de pneus et d’automobiles, ayant possédé deux concessions qu’il a vendues il y a quelques années.