Nouvelle boucherie à Saint-Philémon
COMMERCE. La boucherie 1681 vient de voir le jour à Saint-Philémon. Le nouveau commerce est l’initiative d’Alexandre Nadeau, qui opère l’endroit à même sa propriété.
Le nouveau service est situé près de la jonction des routes 216 et 281, ce qui a inspiré son nom raconte le nouvel entrepreneur. «Ce n’est pas parce que l’on existe depuis 1681, non. Ça situe les gens et on trouvait ça intéressant comme logo du même coup.»
Alexandre n’est toutefois pas un nouveau venu dans le domaine puisqu’il pratique son métier depuis 10 ans maintenant. Il a travaillé un bon moment à Québec avant de pratiquer son métier à Armagh. Sa famille est originaire de Buckland. «J’étais à Buckland toutes les fins de semaine. Je me disais qu’à un moment ou à un autre, je reviendrais dans le coin et j’ai eu l’occasion il y a trois ans de travailler à Armagh. J’ai acheté la maison avec l’idée, un jour, de faire une boucherie. Quand l’épicerie a fermé ici à Saint-Philémon, l’idée me trottait dans la tête et j’ai vu une ouverture.»
Son arrivée à Saint-Philémon réjouit naturellement le maire de la localité, Daniel Pouliot, qui y voit une nouvelle tendance dans les petits milieux. «Nous le savions depuis un certain temps, sauf que lorsque nous l’avons appris, ce fut une bonne nouvelle. C’est intéressant de voir qu’il y a des choses de spécialités qui s’ouvrent, plutôt que de grandes épiceries dans nos petits villages.»
Confiant malgré un petit marché
Alexandre Nadeau ne crois pas qu’être situé dans une petite municipalité l’empêchera de développer son commerce. «Nous sommes à proximité du camping et je vois toutes les roulottes passer devant chez-nous. Ce sont tous des clients potentiels. Avec la proximité du Massif du Sud et le fait que nous soyons à une artère clé, nous sommes accessibles pour les Gens de Buckland, Saint-Paul-de-Montminy et Buckland évidement aussi.»
En plus des viandes, il proposera différentes choses dans son commerce, incluant du prêt-à-manger, le pain de la boulangerie de Buckland et différents produits comme les cretons, pâtés, sauces ou saucisses. «Le but n’est pas de ressembler à une épicerie, mais d’avoir une variété de produits en alliant à la fin les choses simples et les plus raffinées. Sur les medias sociaux, on voit que les gens essaient beaucoup de choses. Nous nous sommes éclaté avec les saveurs au cours des dernières semaines pour justement offrir quelquechose de différent.»