Nouvelle paroisse unifiée dans Les Etchemins : lentement, mais sûrement

RELIGION. Dans la MRC des Etchemins, les discussions menant à la création de la nouvelle fabrique unifiée battent leur plein depuis près de deux ans. Un comité de transition formé de représentants des dix fabriques locales s’est réuni à huit reprises depuis l’an dernier et poursuit ses travaux.

L’abbé Denis Bélanger souligne que beaucoup de choses sont en marche, mais rien n’est fixé pour le moment, hormis le choix du siège social qui sera à Lac-Etchemin. Un point de service sera accessible dans chaque paroisse, afin de répondre aux besoins spécifiques des citoyens tels que l’achat de messes, l’obtention de certificats de naissance ou autres.

Les prêtres, soit M. Bélanger et le vicaire Bruno Allard, devraient résider à Sainte-Justine, le presbytère de  cette localité étant situé au centre du territoire et mieux aménagé pour les accueillir.

Comme dans Bellechasse, chaque fabrique locale sera dissoute et c’est celle de Sainte-Germaine-de-Lac-Etchemin, pour des raisons techniques (lettres patentes, numéros d’enregistrement et autres) qui s’étendra dans l’ensemble des dix localités couvertes par la nouvelle structure. Outre Lac-Etchemin, la nouvelle fabrique couvrira les territoires de Sainte-Justine, Saint-Luc, Sainte-Sabine, Saint-Magloire, Saint-Camille, Saint-Cyprien, Sainte-Rose, Saint-Louis et Saint-Léon-de-Standon.

En ce qui a trait au nom de la future paroisse unifiée, trois noms ont été soumis à l’évêque à la suite d’un processus mené auprès des citoyens : Saint-Jean XXIII (23), Sainte-Kateri-Tekakwitha et Sainte-Mère-Teresa. Celui-ci sera connu dans les prochaines semaines.

Pas pour fermer des églises

L’abbé Denis Bélanger souligne que tous les carnets de santé des églises ont été effectués et que les membres du comité de travail ont une bonne idée de la situation de chacun de ces bâtiments. «Les travaux à effectuer varient d’une église à l’autre, mais aucune n’est dans une situation critique qui nous obligerait à la fermer», précise-t-il, ajoutant que la priorité est de maintenir toutes ces églises ouvertes, afin que les paroissiens puissent continuer à s’y réunir.

Selon le décret de l’évêque, 20 % des sommes appartenant à chaque fabrique locale seront mises dans un fonds commun qui servira de budget de fonctionnement permettant d’assumer les coûts de chauffage des églises, les divers comptes, etc. «Ce fonds commun était nécessaire puisque entre la mise en service de la nouvelle fabrique unifiée le 1er janvier 2018 et le lancement de la CVA, au printemps, cela prenait un certain montant d’argent pour assumer les dépenses courantes», indique l’abbé Bélanger qui ajoute que les 80 % restants resteront dans le milieu, pour une période d’au moins cinq ans, afin d’assumer les frais d’entretien et de réfaction des églises au niveau local, ainsi que les activités qui s’y tiendront.

Le temps presse pour compléter le projet de fusion qui doit être déposé auprès de l’évêque en juin. «Tout ne sera pas complété pour cette date, car il restera plusieurs dossiers à régler comme celui des ressources humaines. Pour le moment, aucune mise à pied n’est prévue. Il y aura certains ajustements d’horaires à faire ici et là, mais nous serons mieux fixés sur cette question après notre rencontre avec un spécialiste en relation de travail du diocèse au début du mois de février», précise M. Bélanger qui ajoute que des rencontres d’information se tiendront à la fin du mois de mai ou au début de juin.

Beauce-Sartigan-Abénaquis: regroupement en 2019

Directeur administratif à l’Unité pastorale de Beauce-Sartigan-Abénaquis, Jean-François Poulin indique qu’un comité de transition sera formé à l’automne 2017 pour préparer le regroupement qui n’aura toutefois lieu que le 1er janvier 2019.

La nouvelle structure n’aura également qu’une seule assemblée de fabrique pour les 12 communautés concernées.

Deux vicaires et le curé Mario Duchesne dispensent actuellement les services de pastorale, appuyés d’une demi-douzaine de prêtres rattachés au défunt Séminaire de Saint-Georges. Quelques diacres sont également disponibles au besoin tout comme deux agents de pastorale et deux stagiaires. Une seule corporation de cimetières sera aussi formée d’ici là.

Unité pastorale Beauce-Sartigan-Abénaquis

Saint-Prosper, Sainte-Aurélie, Saint-Zacharie, Saint-Benjamin, Saint-Philibert, Assomption de la Bienheureuse Vierge-Marie (Saint-Georges-Est), Saint-Georges Ouest, Saint-Simon-les-Mines, Notre-Dame-de-la-Providence (Notre-Dame-des-Pins), Saint-Jean-de-la-Lande, Saint-René et Saint-Côme-Linière.