Parc Massif du Sud : le potentiel du versant sud sera étudié

TOURISME. La Corporation d’aménagement et de développement du Massif du Sud produira, en 2020, une étude de caractérisation visant à connaître le potentiel de développement du versant sud du Parc régional Massif du Sud.

Le conseil d’administration de la CADMS a profité de sa rencontre du 10 décembre dernier pour réserver, à même son budget d’opération, une somme de 50 000 $ pour l’embauche d’une firme de consultants qui aura pour mandat de réaliser cette étude.

«Le parc du Massif du Sud se développe énormément du côté nord, mais on souhaite qu’il se fasse également quelque chose du côté sud. Il y a des chasseurs, des sentiers de motoneige et de quad et il faut que ça reste là, mais est-ce qu’on peut faire à travers de cela ? C’est difficile pour une municipalité de présenter des projets quand on ne sait pas si le territoire est favorable au développement d’autres activités. Faut-il faire une porte d’entrée pour le Massif du Sud du côté de Saint-Magloire ou Saint-Luc, ça sera à voir», a indiqué le préfet de la MRC des Etchemins, Richard Couët, lors de la séance régulière de décembre.

M. Couët rappelle que la CADMS a également le mandat de développer le versant sud, de concert avec les municipalités qui s’y trouvent. Cela s’inscrit, selon lui, dans la volonté de la MRC des Etchemins de bonifier le volet récréotouristique de son territoire, priorité établie dans le cadre de son plan de relance.

«Est-ce que nous aurons assez de temps pour présenter quelque chose de concret dans le cadre du plan de relance qui s’achève, je ne sais pas, mais on va commencer par regarder ce qu’on peut faire», poursuit M. Couët qui est d’avis que les discussions doivent inclure la municipalité de Sainte-Sabine qui, même si elle ne touche pas directement au parc régional, est située à proximité et n’est qu’à un accès ou deux du site.

Partenaire financier recherché

Président de la CADMS, le maire de Saint-Philémon, Daniel Pouliot souligne que la réalisation d’une telle étude est nécessaire. Il ajoute que les résultats de celle-ci devraient mener à la mise en place de différents projets et faciliteront la recherche de financement pour assurer leur réalisation.

À cet effet, M. Pouliot a souligné que la CADMS entendait déposer elle-même des demandes financières auprès de différents partenaires, dont le Fonds d’appui au rayonnement des régions (FARR), afin de si possible aider à financer cette étude.

«Nous sommes d’accord avec le principe de l’étude. Il faudra voir comment on peut réaliser le développement du versant sur et par où on commence, car ça fait longtemps qu’on en parle», de conclure M. Pouliot.