Pas de place aux négociations, selon Charles-Henri Lecours

LAC-ETCHEMIN. Le président de la commission scolaire Beauce-Etchemin (CSBE) Charles-Henri Lecours a rencontré, le jeudi 20 novembre dernier, le président de la Fédération des commissions scolaires du Québec pour y apprendre une fusion entre la CSBE, la commission scolaire des Appalaches et celle de la Côte-du-Sud.

La commission scolaire fusionnée couvrira un imposant territoire s’étendant de l’Islet-sur-Mer jusqu’à Disraeli et desservira près de 40 000. «On n’a pas le choix de vivre avec et on n’a pas le choix de bien s’entendre», indique Charles-Henri Lecours qui précise qu’aucune négociation n’a été possible dans le processus de fusion. «Je préférerais de loin garder la CSBE intacte. On a bâti cette commission scolaire depuis 1998 et on connaît bien chacun des dossiers sur notre territoire», partage-t-il.

La réorganisation administrative pourrait faire en sorte d’éliminer certain postes, surtout dans un effort d’économie. Aucun chiffre n’a cependant été soulevé. «Avec les échanges déjà établis entre nos trois commissions scolaires, on est confiant de réussir à bien faire les choses, mais c’est certain qu’on va toucher à des sujets très sensibles», soutient le président de la CSBE.

Le projet de loi officialisant la fusion devrait voir le jour après la période des fêtes. Aucune appellation n’a pour le moment été proposée pour la commission scolaire fusionnée.

Redécoupage de la carte

Les municipalités de Saint-Ludger, Saint-Robert, Courcelles, Saint-Narcisse, Saint-Patrice et Saint-Sylvestre, jusque-là couvertes par la CSBE, seront exclues de la carte que formera cette fusion entre les trois commissions scolaires. «Ça me désole pour ces écoles qui travaillent avec nous depuis plusieurs années et dont on connaît bien la situation. Elles devront maintenant faire leurs demandes dans une toute nouvelle commission scolaire, qui connaît moins bien leur réalité», soutient Charles-Henri Lecours.

De leur côté, Saint-Lambert et Saint-Henri viendront s’ajouter avec la fusion. Elles faisaient partie, jusque-là, de la commission scolaire des Navigateurs.

Par Olivier Turcotte, L’Éclaireur-Progrès