Quatre étudiantes de Saint-Anselme au Parlement des jeunes à Québec

JEUNESSE. Quatre étudiantes de l’école secondaire de Saint-Anselme ont participé à la plus récente législation du Parlement des jeunes à l’Assemblée nationale au cours des derniers jours.

Sara-Maude Fauchon, Roxanne Paré, Catherine Rivest et Roxanne Leblond figuraient parmi les quelque 135 étudiants de 3e et 4e secondaire provenant de 35 écoles secondaires au Québec qui ont participé à cette simulation parlementaire visant à les initier au rôle des élus. Cette dernière a d’ailleurs présenté une motion au nom de l’opposition qui stipulait que le Parlement des jeunes appuie la mise en place d’un programme de sensibilisation aux maladies mentales dans les écoles secondaires du Québec afin que les jeunes soient mieux informés sur les symptômes reliés à cette maladie.

En plus de s’initier au processus législatif en débattant dans la salle de l’Assemblée nationale, les jeunes parlementaires en herbe ont pu former des commissions parlementaires et voter des projets de loi. Pour ce faire, ils ont occupé les fonctions de député, de président, de premier ministre ou de journaliste.

De bonnes idées débattues

Les étudiants ont aussi présenté plusieurs idées audacieuses, dont celle d’établir l’obligation d’avoir un diplôme reconnu pour toute personne qui demande un permis de conduire permanent avant l’âge de 21 ans. La loi proposée et débattue vise à contrer le décrochage scolaire chez les jeunes du secondaire en invitant le ministère des Transports à légiférer.

La loi stipulerait que nul ne peut obtenir le permis de conduire permanent sans avoir au minimum un diplôme d’études secondaires, d’études professionnelles ou un certificat de formation à un métier ou en entreprise. Nul ne pourrait obtenir le permis de conduire permanent avant d’avoir atteint l’âge de 17 ans malgré tout.

Par ailleurs, les jeunes ont aussi proposé une loi sur la redistribution alimentaire qui interdirait de jeter tout aliment propre à la consommation et prévoirait des dispositifs qui permettraient aux organismes communautaires de récupérer ces aliments pour les redistribuer à des familles dans le besoin.

Une commission parlementaire a aussi étudié la question de la dépendance électronique chez les jeunes, craignant les risques de la surexposition aux écrans et jugeant qu’il était pertinent de chercher des manières d’inciter les jeunes à «décrocher» des écrans. Un autre projet de loi visait à rendre le transport en commun gratuit pour tous les étudiants âgés entre 16 et 25 ans inscrits à temps plein dans un établissement de niveau secondaire, collégial ou universitaire.