Ressourcerie Bellechasse diminue ses heures d’ouverture
SAINT-LÉON. Dans le but de réduire certaines dépenses, mais surtout d’optimiser son rôle, Ressourcerie Bellechasse choisit de cesser la livraison de marchandise au grand public pour se concentrer uniquement sur la cueillette des meubles et vêtements usagés.
Les avantages d’offrir la livraison à tous désavantageaient l’organisme dans sa mission première estime le directeur général de la Ressourcerie, Guillaume Grenier-Marmet. « On ne chargeait pas ce que cela nous coûtait offrir ce service, alors on perdait de l’argent en livrant chez les gens et aussi du temps pour effectuer nos cueillettes. Puis si on en demandait davantage aux gens pour la livraison, personne ou presque n’aurait eu recours au service. »
Celui-ci prétend que l’organisme accumulait beaucoup de retard dans ses cueillettes. « L’an dernier, en plein été, on avait jusqu’à six semaines de délai sur les cueillettes. Les gens nous appelaient et on prenait rendez-vous dans six semaines. Les gens nous disaient de laisser faire qu’ils iraient au dépotoir. Le choix est facile à faire. Notre mandat, c’est la cueillette » ajoute M. Grenier-Marmet.
Il est d’avis que pour maintenir un service de livraison, l’organisme aurait besoin d’un deuxième véhicule et d’un autre duo d’employés pour accomplir la tâche. « On vit de nos ventes. On a une subvention de la MRC qui nous permet d’assurer le service de cueillette gratuite à domicile. On n’a pas les moyens d’engager deux personnes de plus et d’acheter ou louer un camion supplémentaire pour le moment. Il est possible qu’à l’automne on refasse de la livraison, mais ce ne sera pas au même coût. »
Guillaume Grenier-Marmet précise que l’organisation choisit de s’adapter constamment à sa clientèle. Raison pour laquelle elle a remodelé ses heures d’ouverture. « On ne vendait pas les jeudis soirs alors le choix a été facile à faire. On avait déjà ajouté des heures le dimanche dans le passé. »
L’avenir est toutefois prometteur pour l’entreprise, celle-ci ayant actuellement une progression de 18 % de ses ventes comparativement à la même période l’an dernier. Ces changements ne visent qu’à consolider le rôle de l’entreprise d’économie sociale selon le directeur.