Retour d’un service de proximité à Saint-Nazaire

ÉCONOMIE. Privée d’un service d’épicerie digne de ce nom depuis la fermeture de son magasin général il y a près de 10 ans, la population de Saint-Nazaire bénéficie du retour de ce service de proximité dans la partie agrandie du Restaurant Entre Deux Montagnes.

Bien qu’il reste quelques détails à régler, les travaux d’agrandissement effectués par la municipalité de Saint-Nazaire, propriétaire des lieux, sont pratiquement terminés. Réalisés au coût de 125 000 $, ceux-ci comprenaient l’ajout d’un espace de 500 pieds carrés au rez-de-chaussée, pour le dépanneur, et d’un autre au sous-sol où un nouveau local à l’intention du comité des loisirs sera aménagé.

« Lorsque nous avons décidé de réaliser ces travaux, nous avons consulté le gestionnaire du restaurant, Michel Fillion, pour nous assurer de sa volonté d’opérer ce dépanneur, même s’il le faisait déjà de façon non officielle depuis la fermeture du magasin général », indique le maire Stéphane Turgeon qui ajoute que le retour de ce service de proximité est bon autant pour M. Fillion que la municipalité de Saint-Nazaire et ses citoyens.

Gestionnaire du Restaurant Entre Deux Montagnes, Michel Fillion se réjouit lui aussi de cet agrandissement qui lui facilitera la vie du fait que tout sera accessible, sur le même étage.

« Quand l’épicerie a fermé il y a 9 ou 10 ans, j’avais commencé à garder certains produits de première nécessité et j’en ajoutais à mesure qu’on avançait dans le temps. Lorsque la COVID est arrivée et qu’on a dû fermer nos salles à manger, j’ai transformé la mienne en épicerie et c’est là que le besoin est ressorti davantage. Il y aura toujours un besoin, peu importe la municipalité, mais il faut s’en occuper », mentionne-t-il en ajoutant que les gens viennent sur les heures d’ouverture du restaurant, mais aussitôt que 7 h du matin, même quand le restaurant est fermé.

« Aussitôt que les gens voient ma voiture, ils viennent me voir, ne serait-ce que pour acheter un pain, une pinte de lait et autres. Cela ne me dérange pas, c’est parce qu’ils ont besoin », poursuit-il en ajoutant que sa section dépanneur comprend plus de 800 variétés d’articles, incluant des produits frais et congelés.

Rappelons que le projet a nécessité un investissement de 125 000 $ financé en grande partie par la taxe d’accises sur l’essence (TECQ), à hauteur de 65 000 $, et le Fonds Régions et Ruralité (FRR) de la MRC de Bellechasse (35 000 $), le reste (25 000 $) étant pris à même le budget de la municipalité.