Rotobec se dévoile

SAINTE-JUSTINE – Le président et directeur général de Rotobec, Robert Bouchard, était l’invité de la Chambre de commerce de Sainte-Justine, dans le cadre d’un déjeuner-conférence qui avait lieu le mardi 5 novembre restaurant l’Incognito.

Une quarantaine de personnes ont assisté à cette activité lors de laquelle M. Bouchard a présenté l’entreprise qu’il dirige, traçant un historique complet du fabricant de grappins industriels fondé par Marcel Cayouette en 1975.

Il a rappelé les grandes phases de développement de l’entreprise, notamment la crise économique de 2006-2008 et les importants ralentissements marqués dans l’industrie forestière, ce qui a incité les dirigeants à réduire la cadence dans la fabrication de grappins forestiers pour se tourner vers les grappins industriels pour les sites d’enfouissement, les ferrailleurs et le secteur ferroviaire.

Rotobec emploie 260 personnes, dont 230 au siège de Sainte-Justine. Les autres sont basés dans les trois filiales de Kelowna en Colombie-Britannique, de Littletown au New Hampshire, ainsi qu’au Brésil. L’entreprise vend ses produits dans plus de 30 pays, notamment aux États-Unis, en Amérique du Sud, en Afrique du Sud, en Australie, en Nouvelle-Zélande et même en Sibérie, marché offrant un potentiel intéressant pour les produits Rotobec, qui sont conçus pour les conditions climatiques plus difficiles.

Le dirigeant a salué la venue d’employés costaricains qui, selon lui, a changé la face de l’entreprise et lui a permis de régler un problème propre à plusieurs entreprises, soit le manque de main-d’œuvre spécialisée, des soudeurs et machinistes notamment. Un nouveau contingent de costaricains devrait arriver à Sainte-Justine en 2014, Rotobec compte aussi sur la venue de sept employés d’origine haïtienne.

M, Bouchard est également revenu, en début de présentation, sur la menace de conflit de travail qui pourrait être déclenché dès le 21 novembre prochain. Il a rappelé qu’il ne souhaitait pas de grève et espérait que les employés demandent un nouveau vote, soit d’ici avant la médiation du 19 novembre, à la lueur de la correspondance acheminée à ceux-ci par l’entreprise le 10 octobre.