Rotobec souligne ses 40 années d’existence

SAINTE-JUSTINE. Trois semaines après l’incendie qui a causé de lourds dommages à leurs installations de Sainte-Justine, les dirigeants et le personnel de Rotobec avaient le cœur à la fête le samedi 12 septembre alors qu’ils célébraient le 40e anniversaire de fondation de l’entreprise.

Plus de 1 000 personnes ont pris part aux festivités qui regroupaient tous les employés de Rotobec ainsi que leurs proches, mais également des clients, fournisseurs et représentants en provenance des États-Unis, de la Russie, du Brésil, du Mexique, du Chili et de l’Uruguay. «Cette journée était importante pour nous, car elle démontre la ténacité et la détermination de notre équipe. C’était aussi un message pour nos clients qui ont pu voir que peu importe ce qu’il arrive, ils peuvent toujours compter sur nous», précise le PDG Robert Bouchard.

Sur place, les visiteurs pouvaient admirer plusieurs équipements à l’extérieur en plus de profiter d’une visite des bureaux et de l’usine qui ont été endommagés par le feu le 25 août dernier. Tout au long du parcours, les gens pouvaient également voir des vidéos des dégâts laissés par le feu, la fumée et la suie, mais également des efforts consentis par le personnel pour relancer les opérations.

«On n’avait pas besoin de l’incendie pour connaître la valeur de notre équipe. Les gens ont été incroyables et ont créé des petits miracles chaque jour», poursuit le dirigeant qui souligne que le jeudi matin suivant l’incendie, 355 employés arrivaient avec leurs chaudières, chiffons et balais pour lancer l’opération nettoyage, sans oublier les mécaniciens qui s’affairaient à la réparation des équipements. En après-midi, l’administration et le service d’ingénierie étaient déjà en place dans l’ancienne école Dominique-Savio et le lundi suivant, la moitié de l’usine était déjà en opération.

Bris limités

S’il est encore difficile d’établir avec justesse la valeur des dégâts, Robert Bouchard a tenu à saluer la contribution du fondateur, Marcel Cayouette, qui leur a donné de bonnes indications sur le début des travaux de relance.

Dans l’usine, M. Bouchard souligne que l’ensemble du parc d’équipements a été épargné, sauf un robot-soudeur qui a été inondé et devra être remplacé, tout comme un certain nombre de câbles électriques. Les bureaux ont été lourdement endommagés en raison de la suie. «Il faudra refaire plusieurs de ces bureaux, changer toutes les chaises qui ont pris l’odeur du feu, puis démonter et nettoyer tout le reste du mobilier, ce qui devrait prendre encore deux mois», précise-t-il en ajoutant que le service d’ingénierie devrait retrouver ses quartiers généraux dans un mois.

Dans l’usine, la toiture de la phase 3, où le feu a fait principalement rage, a été défait jeudi dernier. Sa reconstruction, qui devrait durer deux mois, reprendra en milieu de semaine, et ce, dès la livraison des poutrelles commandées chez Canam.

Deux semaines perdues

Dans tout ce brouhaha, Robert Bouchard souligne que Rotobec n’a perdu que deux semaines de production, et ce, grâce aux efforts de tout le personnel, des sous-traitants et de l’entreprise Goudreau et Goudreau qui a mis son usine qui a mis ses installations à la disposition de Rotobec les soirs de semaine.