Saint-Charles s’entend avec ses voisines

MUNICIPAL. L’aréna de Saint-Charles sera finalement considéré comme un équipement supra local. La municipalité s’est entendue avec celles dont une partie de la population utilise l’édifice au cours de l’hiver pour différentes activités.

«Les sept municipalités ont approuvé l’entente que l’on souhaitait avoir. Nous sommes très heureux», nous a confié le maire de Saint-Charles, Dominic Roy. Ainsi, dès janvier 2016, les parents dont les enfants pratiquent soit le hockey ou le patinage artistique auront à payer plus cher de taxes municipales, mais le coût d’inscription aux activités sera moins cher que le taux actuel.

La démarche implique donc les municipalités de Beaumont, La Durantaye, Saint-Raphaël, Saint-Vallier, Saint-Michel, Saint-Gervais et évidemment Saint-Charles. Elle permettra au service des loisirs de cette dernière d’avoir à sa disposition près de 70 000 $ de plus annuellement pour assurer le développement et l’entretien de l’édifice.

Une rencontre des sept municipalités pour faire le point sur la gestion et les dépenses relatives à l’équipement permettra de faire le point sur l’entente qui sera rediscutée et renégociée chaque année.

Projet de gymnase à l’école secondaire

Le maire Roy se tournera maintenant vers le projet d’aménagement d’un gymnase de dimension convenable à l’école secondaire. Une rencontre avec la députée-ministre, Dominique Vien aura lieu lundi soir prochain sur le sujet.

«On souhaite pouvoir aménager un gymnase de dimension convenable et capable de recevoir des compétitions interscolaires. Le gymnase actuel a été construit pour le niveau primaire et lorsque l’agrandissement a été fait il y a quelques années, on n’a négligé cet aspect», rappelle le maire.

«Ce que l’on nous a demandé, c’est une salle polyvalente qui serait aussi un gymnase en même temps. On sait que de l’argent sera disponible pour ce type de projet et on travaille de concert avec la commission scolaire là-dessus», tient-il à préciser.

Le projet serait de l’ordre de 4,2 M$ et serait financé à 50 % par les ministères concernés, à 25 % par la Commission scolaire Côte-du-Sud et à 25 % par la municipalité. Il n’est pas exclu que les municipalités voisines soient interpellées sur le dossier également.