Saint-Léon recherche des solutions

SOCIÉTÉ. La municipalité de Saint-Léon mettra beaucoup d’énergie pour régler son problème d’alimentation en eau au cours des prochaines semaines.

Le maire Bernard Morin et le député fédéral Steven Blaney ont discuté du sujet au cours des derniers jours et ont estimé, tous les deux, que le dossier devait être prioritaire.

«Nous sommes bien servis pour le moment sauf que nous n’avons pas de marge de manœuvre», constate le maire Morin. «Si un bris survient à l’un de nos puits, comme cela s’est déjà produit, nous aurons des problèmes. L’an dernier, l’un des puits a fait défaut ce qui a occasionné une problématique pour la municipalité et les résidents.»

Il précise que la municipalité doit se remettre en mode recherche maintenant. «Nous sommes conscients de la problématique chez nous et avons même nommé un comité responsable du dossier aqueduc et égouts uniquement. Ce n’est pas parce qu’on n’a pas d’eau où nous sommes à l’heure actuelle, c’est que nous avons de la difficulté à la capter. Nous nous étions concentrés sur un secteur en particulier, mais devrons chercher différemment.»

Le bon moment

Steven Blaney estime que la municipalité doit se mettre à la tâche rapidement puisque le budget fédéral doit présenter de bonnes opportunités de financement pour de tels travaux. «J’ai récemment rencontré le maire et avec les investissements que l’on peut anticiper en matière d’infrastructures dans le prochain budget fédéral, il sera opportun de saisir l’occasion. Il est important de pouvoir s’assurer que nous serons en mesure de rencontrer les normes en matière de qualité et de quantité.»

La municipalité a déjà pu profiter des argents disponibles grâce à la taxe d’accise sur l’essence pour faire des réparations. Un troisième puits a même été creusé sauf que la démarche s’est avérée vaine. «Ça nous a coûté 100 000 $ et n’a rien donné de positif. Nous avons trouvé une solution alternative qui vient supporter le puits restant, mais ce n’est pas la solution que l’on cherche», laisse-t-il entendre.

Est-ce que la rivière Etchemin pourrait être une alternative? Peut-être, accorde le maire Morin qui n’a cependant pas fait de démarches auprès du ministère de l’Environnement sur le sujet.

«En cas d’incendie à tout le moins, heureusement que nous avons la rivière à proximité du village. Notre réseau a 35 ans et il se doit d’être fonctionnel à 100 % ce qui n’est pas le cas actuellement», juge le maire Morin en terminant.