Saint-Vallier: le cœur du village, l’une des priorités

MUNICIPAL. La municipalité de Saint-Vallier cible le cœur du village, du parvis de l’église jusqu’au Parc du Faubourg, comme priorité à étudier dans son plan de développement relié projet «Rues principales».

Réalisé en collaboration avec la fondation du même nom, le concept a été présenté à une trentaine de résidents lundi soir dernier lors d’une assemblée publique d’information. L’initiative visait à générer la discussion et la majorité des idées proviennent de la population ce qui rendra plus facile une appropriation du concept a fait valoir le maire Benoit Tanguay.

Selon Pier-Olivier Morissette de la Fondation, prioriser le centre du village est rapidement devenu une évidence. «Ce cœur de village peut-être encore amélioré. En le traitant comme un seul espace, il serait possible de le concevoir autrement que comme deux stationnements. L’aménagement d’une scène, l’ajout de végétation et le rafraichissement de l’immobilier sont les principales idées reçues de la population.»

Le plan déposé est l’aboutissement d’une démarche qui avait débuté en avril 2014 et qui a notamment permis à la Fondation Rues principales, de concert avec la SADC Bellechasse-Etchemins, de consulter la population locale à trois reprises sur ce qu’elle souhaitait améliorer dans son village.

La Fondation Rue Principale poursuit aussi son travail avec d’autres municipalités du territoire dont Sainte-Justine, où des discussions sont en cours avec le ministère des Transports pour revitaliser les entrées du village, à Saint-Camille avec son projet de parc et d’accès à la bibliothèque, à Saint-Léon qui vient de se terminer, Saint-Nérée et son projet d’épicerie coopérative, ainsi que Buckland et Saint-Philémon.

D’autres priorités dont un aqueduc

Si l’idée d’une revitalisation du cœur du village a semblé plaire aux personnes présentes, certains ont tout de même évoqué l’absence d’un réseau d’aqueduc comme frein au développement de la municipalité. Le maire Benoit Tanguay est conscient que d’autres priorités doivent aussi faire partie de l’agenda. «Nous sommes aussi actif dans le dossier de l’aqueduc. On ne pourra pas réaliser tout en même temps mais avec un plan d’action réparti sur plusieurs années, on va y arriver. Nous avons acquis l’église au début de l’hiver pour qu’elle demeure ouverte et conserver l’accessibilité aux salles qui y sont utilisées régulièrement. Le projet de transformation est toujours là et nous seront à la recherche de financement au moment opportun.»

M. Tanguay ajoute que c’est la première fois que la municipalité va aussi loin dans ses démarches. «Saint-Vallier a commencé à parler d’aqueduc dans les années 70′, puis ensuite dans les années 80′ et ainsi de suite. Nous avons maintenant une étude qui nous permet de cibler des endroits où nous sommes pratiquement assurés de trouver de l’eau en quantité et en qualité pour suffire aux besoins du village. Ces trois sites sont très prometteurs. La prochaine étape sera d’obtenir les autorisations nécessaires pour poursuivre nos démarches. Dépendamment de quel site sera choisi, nous pourrions desservir plus de la moitié de la population», a-t-il estimé sommairement.