Sainte-Claire: La communauté d’affaires se mobilise

SOCIÉTÉ. Une vingtaine de gens d’affaires de Sainte-Claire ont participé à une soirée d’échanges en janvier dernier. L’objectif derrière cette initiative était de comprendre les problèmes et besoins de la communauté d’affaires et de réfléchir à ce qui devrait ou pourrait être fait pour favoriser et soutenir le développement des entreprises ainsi que celui du milieu.

Initiée par la municipalité de Sainte-Claire, cette soirée a permis aux participants de mieux connaître certains outils favorables au développement entrepreneurial, dont la Société de promotion industrielle de Sainte-Claire. Des gens d’affaires ont aussi pu partager certains constats et traiter des principaux défis reliés à l’attraction et à la rétention de la main-d’œuvre vécues par plusieurs.

Au cours de ces échanges, les participants ont souligné les problèmes de main d’œuvre, surtout pour les emplois spécialisés et les quarts de travail de soir et de nuit. Ils ont aussi élaboré des pistes de solution et priorisé, des actions, résume la mairesse de Sainte-Claire, Denise Dulac. «On nous a parlé de certains irritants. Par exemple, au niveau du logement locatif, si un travailleur obtient un nouvel emploi, elle a toujours une période de probation. S’il vient de la Gaspésie, il est réfractaire à signer un bail d’une année. Pendant la soirée, une personne a fait des suggestions à ce propos.»

Au terme de cette activité, il a été convenu par la municipalité de créer un comité de développement dans le but de poursuivre les travaux entrepris. En plus de la municipalité, certaines personnes ont accepté de s’y joindre dont Vicky Leblond, Julienne Ouellet, Jonathan Lévesque, Mario Langlois, Frankie Lafontaine, André St-Hilaire, Patrick Fournier et Harold Baillargeon. Le comité sera animé par des professionnels de Développement économique Bellechasse.

La municipalité entend s’assurer que la démarche ne soit pas inutile et il y a de fortes possibilités pour qu’un événement du genre se répète et peut-être même devienne une tradition indique Mme Dulac. «Quand on se réunit et constatons une problématique ou un besoin dans le milieu, on se doit de réagir. Nous allons rencontrer les membres de la Société de promotion industrielle pour connaitre leur opinion. Il ne faut pas que ça reste sur une tablette.»