Santé mentale : Julie Vallières a couru de nouveau pour la cause
Native de Sainte-Claire et résidente de Peterborough, en Ontario, Julie Vallières a pour une deuxième année de suite complété avec succès le Marathon SSQ Lévis-Québec, événement qui se déroulait le dimanche 28 août.
Tout comme l’an dernier, Julie a profité de sa participation à cette épreuve sportive pour sensibiliser les gens sur la cause de la santé mentale et l’importance de briser la stigmatisation qui entoure trop souvent cette maladie.
Elle en a aussi profité pour amasser des fonds pour le Centre de crise de Québec et la Société canadienne de la santé mentale dont l’un des bureaux est situé chez elle, à Peterborough.
«Ce que j’ai voulu lancer, encore cette année, c’est un message d’espoir. L’an dernier, après une année de repos, j’ai repris l’entraînement pour faire ce marathon. Je me sens bien depuis, j’ai repris mon emploi et j’ai connu une année fantastique.»
À l’école où elle travaille, elle parraine un groupe d’élèves qui se s’est donné comme mandat de sensibiliser leurs camarades aux problèmes de la santé mentale. Ils organisent et prennent part à diverses activités en ce sens.
Souffrant d’un diagnostic de bipolarité de type 2, l’enseignante rappelle que les personnes atteintes ne doivent pas hésiter à demander de l’aide lorsqu’elles en ressentent le besoin. L’adoption de saines habitudes de vie et un mode de vie actif représentent, selon elle, d’excellentes avenues pour affronter les problèmes de la vie quotidienne.
«Je me sens bien. Je n’ai pas fait de rechute et je n’ai jamais été aussi active. Je travaille à temps plein, je m’occupe de mes trois enfants et je fais du bénévolat auprès de la Société canadienne de la santé mentale», poursuit-elle.
Une cause de plus
L’édition 2016 du marathon avait également une saveur particulière pour Julie Vallières qui a couru en la mémoire d’un de ses amis qui a perdu la vie en juin dernier.
«Brandon est décédé d’un accident de voiture la journée de son enterrement de vie de garçon. Il n’avait que 28 ans et il avait toute la vie devant lui avec deux beaux enfants en santé et une conjointe qu’il s’apprêtait à épouser. J’avais apposé son nom sur mon dos et ça a piqué la curiosité de bien des gens qui m’en ont parlé pendant la course.»
Julie Vallières rappelle que la vie est courte et que les épreuves peuvent survenir en tout temps.