Territoire agricole: Québec Solidaire s’oppose aux MRC

DÉVELOPPEMENT. L’orientation préliminaire émise en avril dernier par la Commission de protection du territoire agricole (CPTAQ) de rejeter la majorité des demandes de révision des périmètres urbains dans la MRC de Bellechasse était justifiée, selon Québec Solidaire.

Le candidat dans Bellechasse, Benoit Comeau, estime que la solution n’est pas d’empiéter encore plus sur le territoire agricole, mais plutôt de densifier davantage. «Non seulement cette attitude méprise le mode de vie agricole, mais, en plus, la supposée solution qu’elle amène c’est l’étalement urbain. Il faut optimiser notre utilisation de l’espace et ça, ça passe par la densification.»

La MRC s’était adressée à la Commission afin qu’elle ordonne l’exclusion de la zone agricole de différents emplacements répartis dans 13 de ses 20 municipalités. Au fil d’arrivée, seules les localités de Saint-Anselme, Sainte-Claire, Saint-Gervais et Saint-Vallier avaient obtenu certaines autorisations. Les neuf autres municipalités avaient vu leurs demandes être soit refusées, soit rejetées.

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Québec Solidaire priorise le développement durable et juge que c’est dans cette optique la CPTAQ a refusé ou rejeté les demandes d’exclusion. «Il faut arrêter de voir l’étalement comme un remède miracle. C’est le contraire. Vivre près des services en facilite l’accès et c’est bien mieux. Il faut aussi considérer que de rapprocher les quartiers résidentiels des services favorise les autres moyens de transport que l’automobile, ce qui améliore la qualité de vie des citoyens non seulement en réduisant la pollution, mais aussi en leur faisant faire des économies», ajoute M. Comeau.

Il ajoute que densifier là où c’est déjà bâti est simplement plus pratique. «Les nouveaux commerces ont déjà leurs clientèles et les nouvelles résidences ont déjà leurs services. Personne n’a envie d’aller à l’autre bout du monde pour aller faire ses commissions ou aller travailler.»

Pour le candidat Solidaire, l’étalement urbain est une solution qui ne fait que repousser le problème à plus tard et détruit de précieuses terres arables pour le faire. «Montréal, San-Francisco, Tokyo, etc. sont limitées à leurs îles et sont capables de prospérer et même, dans certain cas, de continuer de favoriser l’agriculture.»

Plusieurs s’étaient affichés contre l’orientation préliminaire de la CPTAQ à l’époque, dont la MRC des Etchemins.

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