Trente années d’action auprès des aînés etcheminois

LAC-ETCHEMIN. L’année 2015 marquera le 30e anniversaire de mise en place de la Fondation du Sanatorium Bégin, organisation vouée au mieux-être des aînés Etcheminois.

Depuis sa création le 30 mars 1985, la fondation a investi plus de 700 000 $ dans différents projets, dont 355 000 $ au cours de la dernière décennie. «Nos investissements servent autant à la clientèle hébergée au CHSLD du CSSS des Etchemins qu’à celle vivant au Pavillon de l’hospitalité de Saint-Prosper», souligne le trésorier de l’organisme Gaétan Turmel.

M. Turmel précise que la mission de l’organisation s’est transformée au fil du temps, en fonction des besoins du milieu. «Au départ, nos interventions étaient uniquement axées sur les loisirs. On nous a ensuite approchés pour aider l’établissement dans l’acquisition d’équipements spécialisés et financement des soins palliatifs», fait-il remarquer en ajoutant que les sommes allouées dépendent de leur capacité de payer.

La coordonnatrice Claudine Leblanc signale que les revenus de la fondation proviennent principalement de dons In Memoriam, du tournoi de golf annuel, d’une loterie auprès des employés, de dons du public et de la dégustation de vins et fromages organisée par les propriétaires du Camp forestier de Saint-Luc. Principale source de financement de l’organisme, le tournoi de golf rapporte entre 20 000 $ et 25 000 $ annuellement.

Équipements et soins palliatifs

Gaétan Turmel mentionne que pendant de nombreuses années, les budgets des établissements de santé suffisaient amplement pour l’achat d’équipements médicaux. Ceux-ci ont diminué avec le temps et la fondation a été appelée à contribuer. Les deux intervenants ajoutent que le financement des soins palliatifs occupe une place de plus en plus importante au sein de leur organisation.

Chaque établissement (CSSS et Pavillon de l’hospitalité) dispose d’un lit à cette fin et M. Turmel est d’avis que la région s’est dotée d’un modèle comparable à la Maison Catherine-de-Longpré ou à Michel-Sarrasin, du moins en ce qui a trait à son fonctionnement. Les gens en fin de vie n’ont rien à payer. «La fondation assume les frais d’hébergement, les médicaments, les fournitures médicales et même le transport ambulancier, selon l’âge du patient. L’établissement (CSSS) fournit le personnel et la fondation contribue à la formation de celui-ci, en plus d’assumer le temps supplémentaire au besoin», spécifie M. Turmel qui ajoute que peu importe le diagnostic de la personne, qu’il s’agisse d’un cas de cancer ou non, la fondation n’a pas de droit de regard sur la durée du séjour.

La fondation dispose d’un fonds de roulement de 100 000 $ pour 2014. Un déficit de 5 000 $ est prévu contre un surplus de 20 000 $ en 2013. Celle-ci est administrée par un conseil d’administration de sept personnes présidé par Pierre Pouliot qui est secondé de Marcel Rancourt (vice-président), Gaétan Turmel (secrétaire-trésorier) ainsi que par Germain Roy, Réjean Couture, Michel Robitaille et Claudine Leblanc, administrateurs. Cette dernière est également coordonnatrice de l’organisation.

Lac Raquette: installations à vendre?

La fondation possède depuis plusieurs années une propriété dans le secteur du Lac Raquette, à Lac-Etchemin, où les gens allaient se divertir dans le cadre de demi-journées d’activités. Celle-ci étant de moins en moins utilisées, la Fondation du Sanatorium Bégin songe à s’en départir.

Gaétan Turmel souligne que cette question a été abordée récemment par les membres du conseil d’administration qui tenteront d’obtenir, dans les plus brefs délais, une juste évaluation de la valeur marchande de ces installations qui comprenant un terrain sur le bord du lac et un demi-lot boisé. «Les fruits de cette vente nous permettraient de profiter de nouvelles entrées d’argent qui nous aideront à financer nos activités», conclut-il.