TSS-CA en mode développement

Depuis qu’elle n’assume plus la gestion du prêt d’équipements et d’aides techniques pour le maintien à domicile, Télésurveillance-Santé Chaudière-Appalaches (TSS-CA) a tourné la page et est revenue à sa mission première d’où a émergé sa création en 1990.

C’est ce que soutient le directeur général, Claude Gagnon, qui précise que l’entreprise d’économie sociale concentrera ses efforts sur la location et l’entretien des appareils de surveillance électronique à domicile pour les personnes âgées.

TSS-CA dessert plus de 1 830 clients, aux quatre coins de Chaudière-Appalaches, comprenant les personnes handicapées vivant à domicile d’une part, mais surtout les aînés fragilisés par le grand âge ou la maladie. L’entreprise espère franchir le cap des 2 000 utilisateurs au cours de la prochaine année et pour atteindre cet objectif, un nouveau plan de promotion est en préparation.

«Notre objectif, c’est de faire en sorte que les gens demeurent le plus longtemps à domicile, dans leur milieu. Celui-ci est partagé par le ministère de la Santé et le CISSS de Chaudière-Appalaches qui sont nos partenaires», souligne-t-il.

Nouvelles technologies

TSS-CA en a profité pour moderniser ses équipements et la technologie offerte à la clientèle qui a toujours accès aux bracelets et aux médaillons qui sont reliés à une centrale téléphonique dans les mêmes locaux que la centrale d’Info-Santé située à Saint-Joseph.

Depuis janvier, l’entreprise a également changé sa plateforme web. «L’ancienne technologie était désuète et montrait des signes d’essoufflement. À la maison, il n’y aura aucun changement pour l’usager. Ce sont les mêmes équipements, mais la plateforme de la centrale a été modernisée. L’interface est plus moderne et nous permet d’ajouter des technologies comme un détecteur de chutes, ce qu’on n’avait pas avant», poursuit M. Gagnon.

Lors d’une chute, les clients qui portent un pendentif pourront peser sur le bouton s’ils tombent et ne peuvent se relever. S’ils sont inconscients, le signal de détresse sera lancé 30 secondes après la chute. «Lorsque la personne se penche rapidement pour ramasser ses lunettes pour ensuite se relever, le signal ne partira pas», indique M. Gagnon qui rappelle que des infirmières, basées à Saint-Joseph, entrent en contact avec les usagers et assurent un suivi mensuel auprès de ceux-ci.

Comme il y a de plus en plus de résidences qui n’ont plus de ligne téléphonique terrestre conventionnelle, Claude Gagnon signale qu’un nouveau modem, fonctionnant par ondes cellulaires, pourra être installé chez les clients touchés. S’il n’y a ni Internet ni cellulaire, les gens devront revenir à la ligne téléphonique terrestre régulière pour bénéficier de la sécurité offerte par la technologie de TSS-CA.»

Soulignons que TSS-CA emploie trois personnes à temps plein et une à temps partiel, mais souhaite augmenter ce nombre dans le futur.