Un dernier bilan pour le CLD de Bellechasse
RÉGIONAL. Le CLD de Bellechasse a présenté son dernier bilan annuel mardi dernier à Saint-Anselme, l’organisation ayant été intégrée à la MRC de Bellechasse en janvier dernier.
Ainsi, Développement Économique Bellechasse (DEB) a pris le relais d’une organisation ayant bien performé au cours de la dernière selon ses dirigeants. Selon le bilan dévoilé lors de la rencontre, le CLD est intervenu financièrement dans 38 dossiers en 2015 permettant la création ou le maintien de 153 emplois à travers ses différents programmes. Les 432 000 $ investis sur le territoire ont permis des investissements globaux de plus de 12,1 M$, en plus de toutes les traditionnelles activités de soutien aux entreprises du milieu.
«Le CLD a terminé ses activités sous sa forme, mais DEB qui a repris les mêmes activités. On ne travaillera pas différemment. Comme par le passé, nous fonctionnerons avec les sommes qui nous sont dévolues et des projets qui nous seront soumis comme avant», ajoute le directeur de l’organisme, Alain Vallières.
Le président du CLD, Yvon Bruneau, précise que cette avenue a été choisie avec l’espoir que les échos du milieu continuent de parvenir aux dirigeants. «Nous continuons avec les mêmes principes que l’on avait. Nous avons un conseil d’administration composé de gens issus du milieu des affaires et d’élus de la MRC. Nous sommes financés par la MRC et les gouvernements. Nous sommes financés par la MRC et les gouvernements mais tous les projets financiers seront autorisés et approuvés par le comité d’investissement de DEB Le conseil d’administration émettra des avis aux élus tout simplement.»
Le gaz naturel, une belle conclusion
Le fait saillant de 2015 demeurera toutefois la concrétisation du projet de desserte en gaz naturel dans Bellechasse dont la construction a débuté au cours des derniers jours et dont les coûts s’élèvent à 41 M$, dont 35 M$ proviennent des gouvernements fédéral et provincial.
«C’est un travail qui aura été ardu, mais qui s’est tout de même fait rapidement compte tenu de l’ampleur du financement à aller chercher», a convenu M. Vallières. «L’un des premiers messages que l’on avait reçus sur le sujet était de ne pas chercher de programme spécifique au projet. Il fallait une volonté politique et nous avons réussi à convaincre nos élus entre autres.» La construction a d’ailleurs débuté mardi, un retard de quelques jours sur l’échéancier initial en raison de l’émission de permis qui a légèrement retardé.