Un parc de plein air à La Crapaudière?

MUNICIPAL. La municipalité de Saint-Malachie songe depuis quelques années à développer le secteur de la Crapaudière depuis la fermeture du défunt centre de ski. Un parc de plein air pourrait être la solution selon plusieurs.

Le conseil municipal s’est déjà positionné positivement et favoriserait, le cas échéant, un modèle de gouvernance sous la forme d’une organisation à but non lucratif avec un conseil d’administration. Il s’est aussi déjà engagé à investir les revenus de la vente des terrains disponibles dans la montagne et lotis à des fins résidentielles au développement du parc en question.

Un groupe travaille d’ailleurs sur le sujet depuis quelques mois et a déposé un premier rapport en avril dernier. «Il y a un an environ, la municipalité a fait un appel à tous pour voir si des personnes seraient disposées à s’impliquer pour tenter de trouver et donner une vocation au site de La Crapaudière. Près d’une dizaine de personnes ont donné leur nom et nous avons créé un comité à cet effet et il est composé de gens ayant du vécu dans plusieurs aspects intéressants et qui créé une belle complémentarité au niveau des idées», a indiqué Edwin Simms qui fait partie du comité en question.

Il ajoute que le projet devra toutefois être cautionné par le milieu avant toute forme de réalisation. «Une fois que nous aurons attaché la plupart des ficelles du projet, on entend faire une séance publique pour l’expliquer et demander aux gens du milieu ce qu’ils en pensent. Les gens doivent se réapproprier la montagne.»

En harmonie avec le milieu

L’idée est suffisamment avancée pour préciser que cinq activités d’été et cinq d’hiver sont actuellement envisagées. Canot, pêche, randonnée, vélo de montagne et fat bike en saison estivale seraient plausibles selon M. Simms, tout comme le ski hors-piste, le ski de fond et la raquette pourraient être une base pendant la saison hivernale.

«On travaille vraiment de très près avec les gens du milieu. Nous avons déjà exposé nos idées au gens du Parc régional Massif du Sud et la direction du Mont-Orignal localement qui ont été très ouverts. Nous ne souhaitons pas créer de dédoublement ou faire compétition à quiconque, mais d’être un complément à ce qui existe déjà. On pourrait même faire des choses en commun éventuellement comme du marketing par exemple et se partager des clientèles», a-t-il confié au nom des membres de son comité.

Il y a une certaine sensibilité dans le milieu à la suite de l’échec de la station de ski où plusieurs personnes s’étaient investies individuellement et monétairement convient M. Simms. «C’est normal qu’on en tienne compte et c’est pourquoi on essaie de penser à un développement rationnel, à la mesure des capacités de la municipalité et logique pour l’ensemble des citoyens. Nous sommes toujours en étude de faisabilité, mais nous avons comme objectif qu’à la fin de l’été, on puisse proposer quelque chose à la municipalité. Ce que ça pourrait être et ce que ça pourrait coûter également. Ce n’est que par la suite qu’une décision pourrait être prise.»