Un plan d’engagement communautaire pour GSI Environnement de Saint-Henri

BELLECHASSE. L’entreprise Englobe et sa filiale GSI Environnement se sont entendus avec la municipalité de Saint-Henri sur les termes d’un plan d’engagement communautaire.

L’entreprise y opère un centre de traitement de la biomasse et de compostage et souhaitait raffermir son implication dans la communauté. En plus d’une implication financière à certaines organisations du milieu, particulièrement dans les secteurs de l’éducation, de l’environnement et des loisirs, l’entreprise participe depuis 2011 à un comité de liaison qui s’assure que les pratiques de l’industrie sont en harmonie avec le milieu.

«Nous avons une meilleure information sur les activités de l’entreprise depuis la mise sur pied de ce comité», indique le maire Yvon Bruneau. «Les gens comprennent beaucoup mieux sa raison d’être. L’entreprise s’impliquait déjà depuis quelques années et ce sera davantage le cas à compter de maintenant. Elle joue son rôle social à merveille maintenant en étant très proactive.»

Le directeur général de GSI Environnement Daniel Deschênes indique que l’acceptabilité sociale dans son milieu est importante pour une entreprise comme GSI Environnement. Les communications avec le milieu et l’implication auprès du voisinage sont un gage de succès qui permet d’assurer des bénéfices partagés et durables pour chacune des parties. «Nous avons 25 employés à Saint-Henri et traitons à peu près 50 000 tonnes de matières organiques annuellement ce qui fait de nous le plus grand centre de traitement à ciel ouvert au Canada. Il y a eu des irritants dans le passé mais tous ces échanges avec le milieu ont eu leurs bienfaits.»

Si elle reçoit déjà le gisement recueilli par la Ville de Lévis, l’entreprise attend de connaitre la position de la MRC de Bellechasse sur la cueillette éventuelle des matières putrescibles sur son territoire. «La MRC prône les bienfaits du compostage et réfléchit actuellement à ce qu’elle fera avec un éventuel bac brun. Est-ce qu’elle décidera d’être indépendante ou de faire affaire avec l’entreprise privée, on ne sait pas encore», explique M. Deschênes.