Une 4e Journée régionale de la Chaudière-Appalaches

RÉGIONAL. Près de 200 intervenants se sont réunis au Centre multifonctionnel de La Durantaye lors de la Journée régionale de la Chaudière-Appalaches le vendredi 9 juin dernier.

Deux conférenciers, cinq experts du développement local et une vingtaine d’intervenants ayant réalisé des initiatives de développement dans leur milieu ont livré leur point de vue sur différents sujets lors de l’activité. Les conférences et les présentations de projets ont été jumelées à des visites terrain dans les territoires environnants. Cinq thématiques liées au développement avaient été ciblées, soit l’agrotourisme, la gouvernance partagée, la main-d’œuvre et les nouveaux arrivants, la complémentarité rurale-urbaine de même que les services de proximité.

Inspirée des Journées de la ruralité, cette 4e rencontre du genre depuis 2003 était particulièrement inspirée de la mission réalisée en France en 2014 où des agents ruraux et des élus se sont rendus en France découvrir certaines expériences et initiatives en lien avec les services de proximité. Les échanges et les réflexions de la journée devaient permettre aux participants d’être mieux outillés pour faire face aux défis de la ruralité et de mieux comprendre les interactions entre les communautés rurales et urbaines.

Visites sur le terrain

Les participants, répartis en différents groupes, ont effectué des visites sur le terrain. Certains ont pris la direction de Montmagny pour y discuter d’agrotourisme, d’autres se sont rendus sur le territoire de la ville de Lévis, entre autres pour la passerelle Harlaka qui a servi d’exemple de complémentarité rurale-urbaine et un autre s’est dirigé vers Buckland pour la Contrée en Montagne dans Bellechasse, un exemple de service de proximité.

La collaboration intermunicipale en loisirs et culture en Beauce-Sartigan, la transformation de l’église de La Durantaye, Entreprendre ici Lotbinière, l’Innoparc de Lévis, le Centre médical de la Nouvelle-Beauce, l’incubateur agroalimentaire des Appalaches et les services de communications à Sainte-Clothilde-de-Beauce sont d’autres initiatives ayant inspiré les rencontres.

Le comité organisateur doit se réunir d’ici quelques jours pour tracer un bilan de l’activité. Les participants se sont généralement dits surpris du contenu livré lors de la journée qui reviendra assurément d’ici deux à trois ans pour une 5e édition. Arrêter d’avoir des œillères, stopper les guerres de clocher, cesser de voir les villes comme des compétitrices et plutôt collaborer avec elles et celles-ci utilisent davantage les milieux ruraux qui les entourent sont quelques-uns des éléments ayant été partagés par les conférenciers au cours de la journée.