Une chambre hyperbare à l’Hôtel-Dieu de Lévis
L’Hôtel-Dieu de Lévis pourra compter sur une toute nouvelle chambre hyperbare en 2013. Au coût de 2,4 millions $, la nouvelle chambre hyperbare de 18 places permettra d’intensifier les recherches sur l’efficacité ou non des traitements sur certaines pathologies.
L’Université Laval sera également mise à contribution pour ces travaux. La chambre hyperbare présentement en construction et qui sera logée au deuxième étage de l’urgence fera de l’Hôtel-Dieu de Lévis le plus important centre de médecine hyperbare au Canada et l’un des plus imposants en Amérique du Nord.
Au total, le service comptera 20 places, incluant la chambre actuelle de deux places qui sera conservée. Il y a de ces traitements qui ont des effets très peu connus du public et pour le moins surprenants. C’est le cas de la médecine hyperbare, pratiquée à l’Hôtel-Dieu de Lévis depuis une dizaine d’années, qui a permis d’éviter de nombreuses amputations de pied à des personnes diabétiques. L’Hôtel-Dieu de Lévis est le seul établissement de la région de Québec et de l’Est-du-Québec à offrir la médecine hyperbare.
Au centre hospitalier de Lévis, les trois quarts des traitements sont effectués sur des patients présentant des plaies à la suite de la radiothérapie ou encore pour prévenir ce type de plaies. Les brûlures, les plaies chirurgicales, les plaies de pression et l’intoxication au monoxyde de carbone sont également soignées par la médecine hyperbare. Depuis 2001, le service de médecine hyperbare de l’Hôtel-Dieu de Lévis a traité plus de 1200 patients et a prodigué 15 000 sessions d’oxygénation sous la surveillance constante d’une inhalothérapeute. Le service dont le nombre de places pour des traitements sera multiplié par 10 en 2013 emploie actuellement neuf médecins. Trois autres doivent s’ajouter bientôt.