Une chambre hyperbare requise pour le petit Noah

Une famille de Sainte-Lucie-de-Beauregard, dans Montmagny-Sud, souhaite l’appui de la population afin de l’aider à se procurer une chambre hyperbare pour leur fils qui souffre d’un trouble neurologique important.

Le petit Noah Dupuis, 5 ans, souffre de dyspraxie verbale sévère, trouble neurologique qui affecte son langage et les mouvements de sa langue. «Il est suivi depuis qu’il a deux ans et demi. On a toujours parlé d’hypothèse ou de forte hypothèse de dyspraxie, car au Québec les troubles du langage chez l’enfant ne sont pas officiellement diagnostiqués avant l’âge de 5 ans. Ce diagnostic devrait être confirmé incessamment», précise sa mère Katia Falardeau.

Cette dernière explique qu’à cause de sa maladie, Noah a de la difficulté à dire des mots. «Dans sa tête, les mots sont droits, mais ses phrases sont à l’envers lorsqu’elles sortent de sa bouche. Il oublie des mots et ce qu’il veut dire, ou ce que signifient les choses.»

L’enfant a également un problème de rigidité et à cet égard, toutes les nouvelles situations sont angoissantes pour lui. «Il fait des crises et pleure, même si c’est le temps de faire une belle activité. La nourriture représente aussi une source d’angoisse pour lui. Manger est très difficile, car son cerveau ne comprend pas comment il faut placer sa langue. De ce fait, il a de la difficulté à avaler», poursuit-elle.

Malgré ce handicap, Katia Falardeau précise que son enfant est très intelligent, bien qu’il apprenne différemment des autres. On dit de lui qu’il est un champion de construction de blocs Lego et des Transformers, qu’il sait suivre un plan. «Il se rappelle aussi où il range chaque chose. Pourquoi les mots c’est plus difficile, ça il ne le sait pas, malheureusement.»

Chambre hyperbare à 22 000 $

Pour aider le petit Noah dans son développement, l’acquisition d’une chambre hyperbare OXYNOVA représente une priorité pour la famille Dupuis. Cet équipement permet aux cellules de son cerveau et de son corps de se régénérer plus rapidement. À ce moment, il parle plus, dort mieux, est moins rigide face aux situations de la vie et mange un peu mieux. Il est également moins fatigué le jour, est plus en forme et actif.

Katia Falardeau souligne qu’ils ont loué une telle chambre hyperbare pendant 40 jours, plus tôt cette année, et que les effets positifs se font sentir plusieurs jours après la fin du traitement. La famille envisage de la louer à nouveau pour le temps des fêtes.

Idéalement toutefois, l’acquisition de cet équipement serait l’idéal. Celle-ci se vend 22 000 $, somme qui malheureusement au-dessus des moyens de la famille.

«Son trouble sera toujours en évolution. Lorsqu’il apprendra à compter, à lire et à écrire, qu’il devra faire des exposés oraux ou tenir des conversations plus complexes, ce sera difficile pour lui. Toute sa vie, les défis à relever seront plus grands pour lui que les autres et la chambre hyperbare pourra l’aider à atténuer les obstacles», ajoute Mme Falardeau qui ajoute que son fils, qui fréquente actuellement la maternelle, aura également besoin, dès la 2e année du primaire, d’un ordinateur permettant de faciliter son apprentissage.

Les personnes qui souhaitent appuyer Katia et son conjoint Rémi Dupuis dans leur projet peuvent le faire en leur acheminant les dons directement chez eux ou encore à l’organisme SOS Handicapés, avec la mention «Pour Noah» au bas du chèque ou dans l’envoi. En échange, un reçu, aux fins d’impôts, sera remis à toute personne ayant donné 25 $ ou plus.

Les intéressés peuvent acheminer leur chèque par la poste à la famille au 57, rue Principale, Sainte-Lucie-de-Beauregard (Québec), G0R 3L0 ou à SOS Handicapés au 194-A, rue Liébert, Varennes (Québec), J3X 2J8.