Une décision qui réjouit les Péquistes de Bellechasse

La récente décision du nouveau ministre de l’Agriculture, Laurent Lessard, d’annuler la réforme du Programme de crédit de taxes foncières agricoles (PCTFA) est saluée par l’exécutif du Parti Québécois de Bellechasse.

Son président Benoit Béchard a qualifié cette décision de «gain crucial pour les producteurs agricole de Bellechasse», ajoutant que celle-ci survenait «après 10 mois de lutte et d’échanges nerveux avec le milieu agricole et l’opposition à l’Assemblée nationale.»

Député de Rimouski et député-parrain du Parti Québécois en Chaudière-Appalaches, Harold Lebel a indiqué pendant des mois, l’Union des producteurs agricoles (UPA), la Fédération québécoise des municipalités (FMQ), la Fédération des clubs de motoneigistes du Québec et le Parti québécois demandaient au gouvernement d’annuler cette réforme.

«Nous trouvons malheureux que le Parti libéral ait fait vivre des milliers d’agriculteurs dans l’incertitude et ait provoqué de réels inconvénients sur la saison touristique avant d’agir. Il aura fallu la mobilisation des agriculteurs et des municipalités, en plus de manifestations, de rapports indépendants, d’un mandat donné au fiscaliste Luc Godbout, de la menace d’un blocus des sentiers de motoneige et, finalement, d’un changement de ministre pour que le gouvernement voit enfin la lumière», a-t-il mentionné.

MM. Béchard et Lebel, dans un communiqué émis lundi matin, ont indiqué que l’ancien ministre Pierre Paradis avait choisi de ne pas croire ni les agriculteurs, ni la firme Raymond Chabot Grant Thornton, ni la Firme Forest Lavoie qui arrivaient tous au même constat.

«Cet entêtement du gouvernement libéral met en évidence le manque de jugement des dirigeants actuels. Je félicite les producteurs agricoles de chez nous de s’être défendu contre cette hausse de taxes qui aurait vraisemblablement pu avoisiner les 40%», poursuit Benoît Béchard qui ajoute que «malgré ce recul des libéraux, la fiscalité foncière demeure problématique, notamment à cause de la hausse fulgurante de la valeur des terres depuis deux décennies.»