Une première safranière dans les Etchemins
SAINT-BENJAMIN. L’entreprise de petits fruits Benjafraises de Saint-Benjamin se lance dans la culture du safran. La nouvelle safranière sera accessible au public dès cet automne.
Selon Samuel Pépin, propriétaire de l’entreprise etcheminoise, il n’existe que trois safranières sur le territoire québécois, la sienne étant la première à voir le jour dans la région.
Surnommé l’or rouge, le safran est l’une des épices les plus recherchées au monde pour son goût unique et sa coloration rouge. M. Pépin souligne que cette plante fonctionne sur un cycle de croissance inversé. «Celle-ci est en dormance l’été et commence sa croissance à l’automne, quand les températures rafraîchissent. Ce sera un bon complément à notre production de petits fruits», précise-t-il.
De 150 à 175 fleurs de safran sont requises afin d’extirper l’épice, prête à consommer, qui se détaille 60 $ le gramme. Quelques milliers de bulbes de fleurs ont été mis en terre au cours des dernières semaines. La floraison des fleurs de safran débutera en octobre et les intéressés pourront assister à la cueillette de celles-ci, qui sera entièrement faite à la main. «Cela fait un an que nous travaillons sur ce projet. Cela permettra d’attirer une nouvelle clientèle et d’augmenter l’attrait des gens envers celle-ci», ajoute le producteur.
Les personnes qui souhaitent avoir plus d’information sur Benjafraises sont invitées à consulter la page Facebook de l’entreprise ou communiquer directement avec Samuel Pépin au 418-226-7639.