Une saison prometteuse pour les producteurs de bleuets
AGRICULTURE. La saison des bleuets a été lancée le matin du 31 juillet à la Bleuetière Sartigan, à Saint-Georges.
Cette année, elle s’amorce environ une semaine plus tard qu’à l’habitude, selon l’agronome du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ), Christian Lacroix.
«Nous avons eu un printemps très frais, ce qui a causé un retard d’une dizaine de jours. Même s’il fait beau depuis deux semaines, cela n’a pas permis de rattraper tout le retard», explique-t-il.
Toutefois, M. Lacroix se veut rassurant. La saison sera assurément bonne, et même excellente. «Nous avons eu beaucoup de neige cet hiver, ce qui a protégé les bourgeons du froid et les a empêchés de geler», poursuit l’agronome originaire de Saint-Georges.
La Chaudière-Appalaches est une région propice à la culture du bleuet comme en témoigne le nombre de producteurs. En effet, il y a entre 65 et 70 producteurs qui possèdent au moins 500 plants de ce petit fruit.
Selon M. Lacroix, il y a environ 210 000 arbustes de bleuets en Chaudière-Appalaches. En tout, il y aura un minimum d’un million de livres disponibles à l’autocueillette, estime-t-il.
«On est une région à bleuets. Il y a des producteurs sur l’ensemble du territoire. La Chaudière-Appalaches est la deuxième région productrice de bleuets en corymbe au Québec, derrière la Montérégie. Les gens devraient en profiter», encourage-t-il.
Précisons que le bleuet en corymbe diffère du bleuet sauvage, qui fait la renommée du Saguenay–Lac-Saint-Jean. Le bleuet en corymbe est issu d’un croisement de différentes variétés de bleuets sauvages. L’arbuste est plus grand que celui du bleuet sauvage et produit des fruits plus gros.
La conférence de presse a été organisée par le Regroupement des bleuetières de la Chaudière-Appalaches, qui compte une vingtaine de membres. Son but est de faire la promotion des bleuets d’ici et des différents produits faits à partir de ce petit fruit.