La cyberdépendance et la cyberintimidation ciblées
Le Centre Cyber-aide de Québec et la Sûreté du Québec déploient un projet pilotes dans les écoles de Bellechasse dans le but de démystifier et contrer la cyberdépendance et la cyberintimidation. Les jeunes utilisant internet de façon continue, ces derniers sont peut-être trop ouverts à diffuser de l’information sur internet sur eux et leurs proches et sous-estiment la portée de leurs actions
C’est du moins ce que pensent les initiateurs du projet. "En Europe, il y a des centres qui traitent la cyberdépendance. En Corée, on y forme des professionnels sur le sujet alors qu’ici nous sommes pionniers, mais les scientifiques commencent à s’en préoccuper" relate Cathy Tétreault du Centre Cyber-aide.
24 écoles situées dans la MRC de Bellechasse seront rencontrées précise l’agente Sylvia Pelletier de la Sûreté du Québec de la MRC de Bellechasse et pourront expérimenter l’atelier COTT-S (le Centre Cyber-aide organise le temps des technologies en toute Sûreté). "En tout, ce sera 56 ateliers qui seront donnés aux élèves de 6e année ainsi que de 1e et 2e secondaire de même que ceux du CFER et du Collège Dina Bélanger. La cyberdépendance et la cyberintimidation seront présentées dans des volets distincts de 30 à 40 minutes. Dans le premier cas, on y expliquera les conséquences légales, sociales, scolaires ou familiales et dans la deuxième partie, on tentera de vulgariser la problématique d’un point de vue jeunesse et parental."
Les enseignants des différentes écoles seront impliqués dans certaines activités préparatoires aux rencontres et après celles-ci. Un concours viendra chapeauter tout le projet. "Like la réalité" tentera de développer les habiletés sociales des jeunes et l’utilisation adéquate d’internet. Grâce à plusieurs partenaires, des prix rendront la démarche attrayante pour les jeunes estimes les instigateurs.
Madame Tétreault reconnait que les problématiques liés au web ne sont pas encore reconnues médicalement. "Les parents ne savent pas toujours que leur enfant joue à des jeux en ligne. Les garçons sont d’ailleurs plus susceptibles de développer cette habitude." Peut-être que la sensibilisation permettra de faire des progrès en attendant souhaitent plusieurs.