Journée de ressourcement culturel à Saint-Vallier
CULTURE. Pour une 14e année, Culture – Capitale Nationale et Chaudière-Appalaches, anciennement le Conseil régional pour la culture, tenait une journée de discussions et de ressourcement pour les artistes, travailleurs culturels et artisans de la région Chaudière-Appalaches.
C’est le jeudi 4 mai dernier, au nouveau Centre multifonctionnel de Saint-Vallier, que se tenait l’édition 2023 du Rendez-vous des arts en Chaudière-Appalaches, événement qui a attiré près de 80 personnes.
« C’est une journée de ressourcement professionnel pour ces gens. Nous nous promenons habituellement partout sur le territoire et nous avons une participation qui est revenue sensiblement à ce que nous vivions avant la pandémie », indique Karine Légaré, directrice générale adjointe à Culture – Capitale Nationale et Chaudière-Appalaches.
Après une visite des lieux et le mot de bienvenue du maire Alain Vallières, ce colloque s’est amorcé par une conférence de l’artiste Benoit Pinette, alias Tire le coyote
Un panel de quatre artistes de tous les horizons et de toutes les disciplines a par la suite insisté sur l’importance, pour les artistes, de transmettre leur passion afin d’assurer la vitalité du milieu culturel. Ce panel était composé de la musicienne et enseignante Rachel Aucoin de Beaumont, de Paméla Doyon (Solstice Festival) et Claude Gagné (sculpteur) de Saint-Georges, ainsi que de la poète Joëlle Gauvin-Racine de la région de L’Islet.
En après-midi, les personnes présentes étaient invitées à prendre part à l’un des deux ateliers de formation qui étaient offerts. Un portait sur le tourisme culturel et l’autre sur la médiation culturelle.
« Dans cet atelier, les gens recevaient des trucs et façons de faire permettant d’aller chercher des publics qui sont moins proches de la culture, ou encore la mise en place d’activités culturelles permettant de développer de nouveaux publics. Il faut aller vers les gens pour qu’ils développent un intérêt pour la culture et consomment davantage d’activités culturelles et en ce sens, les clientèles scolaires représentent souvent une porte d’entrée pour la culture », indique enfin Mme Légaré.