Lac-Etchemin: succès du premier camp musical et culturel

CULTURE. Un peu plus d’une vingtaine de jeunes âgés de 6 à 13 ans ont pris part à un camp musical et culturel à Lac-Etchemin.

Celui-ci avait débuté le 3 juillet dernier et le point culminant du camp fut sans contredit la présentation de la comédie musicale «Le Rion Lion» qui a permis de remplir le Centre d’arts et de la Culture grâce surtout aux parents et amis des enfants le vendredi 14 juillet dernier.

Initiatrice du projet, Johanne Têtu, était ravie de constater l’intérêt de la population et des enfants pour une telle activité. «Nous avions 21 jeunes, principalement de Lac-Etchemin, mais aussi de Sainte-Justine, Sainte-Claire et Québec. Je considère que c’est possiblement unique au Québec d’avoir les deux volets.»

Plusieurs activités, autres que musicales, ont permis de meubler les journées des enfants et d’alléger le contenu. «En plus des cours de violon, de guitare et de piano, nous avons ajouté des cours de tricot, de cuisine, de bienséance, des activités en anglais et quelques sorties culturelles telles que le Moulin La Lorraine, la cueillette des fraises à Saint-Benjamin, l’équitation à Sainte-Justine et autres. Ils faisaient beaucoup d’efforts le matin, alors l’après-midi c’était les sorties.»

Mme Têtu juge satisfaisante cette première expérience, surtout que son initiative était individuelle au départ. Elle estime avoir toutefois pu s’entourer de personnes compétentes et désireuses d’en assurer la réussite. «Nous partions dans le bas de l’échelle et il fallait que l’activité s’autofinance, ce que nous avons réussi.  Nous avions fait une tentative l’an dernier sauf qu’un nombre insuffisant d’inscriptions nous a incités à reporter l’idée. Nous avons suggéré à la municipalité de jumeler l’activité avec le camp de jour ce qui a été accepté et nous a permis de sauver des frais.»

Nancy Benoit, directrice du camp, a reçu le mandat de coordonner une partie de la logistique et plusieurs personnes ont offert leurs expertises à la bonne marche de l’activité. «Nous avons des talents ici dans la région et ce sont eux que nous sommes allés chercher comme professeur. Notre budget n’était pas énorme et nos coûts d’inscription peu élevés. Heureusement, nous avons eu le soutien du volet culturel de la MRC et celui de l’organisme Sac-O-Dos», indique Mme Têtu qui a précisé que Gilles Nault, un résident de Lac-Etchemin, a gracieusement peint une fresque représentant une jungle pour les besoins du spectacle.

Forte du succès de cette première expérience, elle considère avoir l’appui de la municipalité pour préparer une suite dès l’an prochain, surtout que la demande existe, a-t-elle observé. «C’était un essai, sauf que les parents et les enfants souhaitent que cela se perpétue, peut-être même d’y ajouter une semaine. Une quarantaine d’enfants serait extraordinaire, nous pourrions possiblement faire deux groupes. Nous verrons en temps et lieu.»