Un auteur de Saint-Odilon parmi les plus sexy… en France

CULTURE. Un écrivain de la région se retrouve, à sa grande surprise, sur un classement des auteurs les plus «sexy» en France. Dominic Bellavance se situe en 6e position du palmarès Buzzfeed sur le sujet.

L’auteur natif de Saint-Odilon avoue que cette nomination le fait sourire. «Ce n’est pas le Paris Match, mais c’est tout de même flatteur. On ne dira pas le contraire. Nous les auteurs cherchons souvent des façons de se faire connaître alors quand ce genre de choses se produit, il est certain que cela ne nuit pas. Je vais garder ma modestie quand même.

M. Bellavance a déjà une quinzaine de livres à son actif. Créateur des séries Alégracia et Le Fléau de Roc-du-Cap, il se décrit comme un auteur de «fantasy», de science-fiction et d’humour. Outre son métier d’écrivain, il travaille également comme rédacteur-pigiste. Il était avec des amis lorsque la nouvelle a commencé à circuler sur les réseaux sociaux. «J’étais dans une soirée lorsque cela est apparu sur le web. En ouvrant mon téléphone, j’ai vu que j’avais plein de notifications. Mes amis ont trouvé ça et je me suis fait taquiner pas mal, surtout en me faisant traiter de Français. C’est surprenant, surtout que je suis allé à Paris une fois, et pendant une semaine c’est tout», mentionne-t-il en riant.

Une notoriété pas si soudaine

À son avis, c’est grâce au succès récent en France d’une réédition de l’une de ses œuvres qu’on l’a possiblement remarqué. «Si l’auteur m’a trouvé, c’est qu’il me connaissait ou que ses recherches ont permis de le faire. En 2005, j’avais publié une première série fantasy en quatre tomes au Québec (Alégracia) et ça s’était bien vendu localement. En 2015, avec l’aide du même éditeur, j’ai fait rééditer le tout en un seul volume et la série numérique avait bien marché sur Amazon.fr, donc en France. C’est pour cette raison qu’on me considère Français peut-être.»

Âgé de 35 ans, Dominic Bellavance a commencé à écrire à l’âge de 18 ans, à une époque où il était loin de penser à en faire une carrière. «Je travaillais chez Olymel à Vallée-Jonction, au même endroit que mon père. Écrire était un peu ma façon de fuir la réalité d’un emploi de soir et du travail à la chaîne. Je n’étais pas un gars d’usine. Je me suis dirigé après vers des études en multimédia, ce qui me convenait un peu plus.»

Adepte de jeux de rôle lorsqu’il était plus jeune, il écrivait déjà ses scénarios à ce moment-là. «Le goût de raconter des histoires vient possiblement de là. J’aime tout inventer. Le système politique, la magie, les technologies et pourvu que tout soit crédible ou réaliste. J’aime susciter l’imaginaire chez les lecteurs.»

S’il a l’occasion de se rendre à Paris pour promouvoir ses œuvres, il est certain qu’il aimerait s’y rendre, sauf qu’il attendra la bonne occasion. À l’heure actuelle, Dominic Bellavance s’affaire à la rédaction d’un guide d’écriture intitulé: Comment écrire plus. «Je veux faire une espèce de résumé de milliers de blogues qui parlent d’écriture. Ce n’est pas un manuel qui expliquera comment écrire, mais qui permettra plutôt à celui qui le consulte d’optimiser son temps et d’être plus efficace lorsqu’il est devant son ordinateur par exemple. C’est très stimulant.»